Infomédiaire Afrique – L’African National Congress (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud depuis 1994, a lancé une vaste campagne visant à remettre de l’ordre dans ses rangs à l’approche des élections générales, prévues au mois de mai 2019.

 

Des membres du parti, soupçonnés d’implication dans des affaires de corruption, ont ainsi été écartés des structures locales et provinciales.

 

Sept maires dans la province du Limpopo ont été limogés dans un développement qualifié de «sans précédent» au sein de cette formation, rongée par des divisions résultat, entre autre, d’une corruption répandue.

 

Le président Cyril Ramaphosa s’est engagé, depuis son arrivée au pouvoir en février dernier en remplacement de Jacob Zuma dont les 9 années au pouvoir en été entachées de nombreux scandales politico-financiers, à endiguer la corruption y compris au sein de l’ANC.

 

S’exprimant récemment lors des funérailles de Mendi Msimang, un des leaders de la lutte antiapartheid, Ramaphosa a appelé les membres du parti de Nelson Mandela à mettre fin aux pratiques corrompues pour se consacrer à l’amélioration des conditions de vie des Sud-Africains.

 

Un sondage, publié récemment par l’institut des relations entre les races (IRR), a montré que l’ANC se dirige vers une nouvelle victoire lors du scrutin de l’année prochaine.

 

D’après l’étude, l’ANC caracole en tête des formations sud-africaines avec un soutien allant jusqu’à 56 pc des Sud-Africains en âge de voter.

 

L’Alliance Démocratique (DA), principale formation d’opposition, vient en deuxième position avec 18 pc des intentions de vote, suivi du parti de l’Economic Freedom Fighters (EFF) de Julius Malema avec 11% seulement.

Rédaction Infomédiaire