“Al Boraq” c’est des Lignes de 200 km et une vitesse de 320 km/h qui ont nécessité un financement de 22,9 milliards de dirhams, dont 50% mobilisés dans le cadre du partenariat maroco-français (un don et des crédits préférentiels).

Autrement dit, le TGV marocain est devenu le moins cher jamais mis en circulation. Dans le détail, 30% de ce budget est issu du budget de l’Etat et du Fonds Hassan II pour le développement économique et social et 20% sous forme de crédits préférentiels de Fonds arabes.

Pour ce qui est du modèle économique, il a été basé sur un montage financier adéquat, une frugalité de l’investissement résultant de l’implication des entreprises locales, une tarification optimisée, ainsi que des coûts d’exploitation rationalisés.

…Et un objectif de 6 millions de voyageurs en 3 ans

Fin février dernier, l’Office national des chemins de fer (ONCF) annonçait 600.000 passagers transportés à bord du train à grande vitesse (TGV), après seulement trois mois de mise en service commerciale. Cet engouement pour « Al Boraq » augure de bons résultats dans l’objectif d’atteindre 6 millions de voyageurs au bout de trois ans.

Au-delà de ce succès auprès de la clientèle, le TGV, voulu une parfaite illustration d’un Maroc moderne aux ambitions futuristes, a permis de revitaliser le secteur ferroviaire national.

Et la reconnaissance internationale de ce progrès fulgurant n’a pas tardé: Dans son rapport 2017-2018, le prestigieux « World Economic Forum » a classé le Maroc comme pays leader sur les plans arabe et africain en termes de compétitivité et de qualité du ferroviaire.