Infomédiaire Maroc – L’impôt sur le revenu professionnel est le cheval de bataille de la direction générale des impôts (DGI) pour l’année 2018, a indiqué son directeur général, Omar Faraj, dans un entretien à un quotidien de la place, ajoutant que ‘‘ce n’est pas normal’’ que certains contribuables s’acquittent de leurs impôts et d’autres participent de manière marginale.

« Nous constatons des écarts importants entre les recettes de l’impôt sur le revenu prélevée à la source et l’IR déclaré par les professions libérales », a-t-il relevé. Citant l’exemple des médecins privés spécialistes, il a estimé que leur contribution était « très modique » par rapport à ce qui était raisonnablement attendu comme niveau de participation.

« Nous ne pouvons pas continuer d’ignorer cette situation. Nous nous attaquons donc aux manifestations les plus flagrantes et les plus indécentes », a-t-il souligné, faisant savoir que la DGI dispose aujourd’hui des informations qui lui permettent de relever ces incohérences. « La télé-déclaration et le télépaiement assurent la traçabilité qui englobe même des acteurs qui n’étaient pas jusque-là sur nos radars », a-t-il indiqué.

Faraj a en outre fait savoir que les contrôles vont augmenter de manière continue et que 1 000 contrôleurs y seront affectés, contre moins de 300 auparavant.

Rédaction Infomédiaire