Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a organisé, mercredi soir, une cérémonie pour annoncer la composition du comité scientifique de l’Institut national de formation aux droits de l’Homme.

Composé de membres éminents, marocains et étrangers, œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme, ce comité veillera à la définition des orientations scientifiques de l’Institut notamment dans les domaines du renforcement des capacités, et participera à la validation des programmes de formation de l’Institut.

Ainsi, le comité scientifique est composé de membres étrangers à savoir : Marcela Cubillos Poblete, militante dans le domaine des droits de l’Homme au Chili, Katharina Rose, représentante de l’Alliance globale des institutions nationales des droits de l’Homme à Genève et Mabassa Fall, professeur de science politiques à l’Université Cheikh Anta Diop.

Il s’agit aussi de Raji Sourani, avocat et président fondateur du centre palestinien pour les droits de l’Homme, Souhayr Belhassen, présidente d’honneur de la fédération internationale des ligues des droits de l’Homme et de Hanny Megally, membre senior du centre international de la coopération à l’Université de New York.

De même, le comité est composé de la présidente du CNDH, Amina Bouayach, du délégué interministériel aux droits de l’Homme, Ahmed Chaouki Benyoub, du président de l’Institution du Médiateur du Royaume, Mohamed Benalilou et du membre du comité académique du réseau international « égalité » basée à Kuala Lumpur, Asma Lamrabet, l’avocat Mustapha Raissouni, les universitaires Hassan Tarik, Tayeb Biad et Mohamed Mhaifid et le militant des droits de l’Homme Mbarek Bouderka.

Dans une allocution de circonstance, la présidente du CNDH, Amina Bouayach a indiqué que l’idée de mettre en place un comité scientifique international composé de compétences et d’experts de renom, en vue d’assister et d’orienter le Conseil national des droits de l’Homme, est justifiée par la complexité des questions relatives aux droits de l’Homme.

Dans ce sillage, Mme Bouayach a rappelé les principales missions de cet institut et du comité dont la formation et l’encadrement, outre le soutien de l’effort scientifique, l’organisation de conférences, et la contribution à la promotion et la diffusion de la culture des droits de l’Homme, faisant savoir que le Comité scientifique supervisera l’action de l’institut.

La présidente du CNDH a également fait savoir que l’Institut constitue une référence en matière de renforcement des capacités et un espace de réflexion et de recherche, en partenariat avec des établissements universitaires, ainsi qu’une plateforme intellectuelle, scientifique et de partage de connaissances avec un rayonnement national, régional et international.

L’objectif de la réorganisation de l’Institut national de formation aux droits de l’Homme- Driss Benzekri est de faire de cet institut un centre de référence en matière des droits de l’Homme et de renforcement des capacités, ainsi qu’un espace de débat autour des problématiques des droits de l’Homme et un centre de recherche, de publication et de diffusion, en faisant notamment usage des nouvelles technologies de l’information.