Le partenariat 2019-2022 entre le Maroc et la Banque islamique de développement (BID), qui sera signé prochainement, permettra de renforcer la coopération entre les deux parties en faveur du développement des chaines de valeur dans les secteurs économiques, a souligné, jeudi à Marrakech, le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Benchaâboun.

« La signature prévue de la convention-cadre sur la stratégie de partenariat entre le Maroc et la BID pour la période 2019-2022 constitue un cadre de renforcement de l’étroite coopération entre les deux parties en matière de développement des chaines de valeur dans les secteurs économiques marocains », a dit Benchaâboun, nommé président du Conseil des Gouverneurs du groupe de la BID pour une année, lors d’un point de presse à la veille de l’ouverture de la 44è réunion annuelle de la BID.

L’objectif, a-t-il poursuivi, est de réaliser une croissance inclusive dans laquelle le secteur privé joue le rôle de locomotive, relevant que les différentes conventions qui seront conclues lors de cette manifestation visent à appuyer les projets de développement en vue de créer des activités génératrices de revenus, promouvoir le développement rural, soutenir la phase III de l’initiative nationale pour le développement humain (INDH) et encourager l’éducation fondamentale.

De son côté, le président de la BID, Bandar Hajjar, a indiqué que, depuis sa création, le Groupe de la BID a décaissé, en financement des projets de développement dans les pays membres, un montant de 138 milliards de dollars, dont 7 milliards ayant bénéficié au Maroc, ajoutant que ces enveloppes budgétaires sont destinées au financement des secteurs du transport, de l’énergie, de l’agriculture, de la santé, de l’eau et des services urbains.

Organisée du 03 au 06 avril courant sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, la 44ème réunion annuelle du Groupe de la BID est l’occasion pour les États membres de la banque de décortiquer les quatre piliers essentiels du plan quinquennal de la BID, à savoir « les partenariats public-privé », « la science, la technologie et l’innovation », « la chaîne de valeurs mondiale » et « la finance Islamique ».