Les travaux du Forum Marocain du Commerce (FMDC) ont débuté, mercredi à Marrakech, avec la participation de 1 000 professionnels du secteur.

Placé sous le haut patronage du Roi Mohammed VI et organisé par le ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique, cet événement se veut un espace de débat, d’échange participatif et inclusif dans lequel les différentes parties prenantes mutualiseront leurs connaissances du terrain pour délivrer des recommandations claires et réalisables.

Il s’agit concrètement d’adopter une approche qui permette de fédérer et d’organiser le commerce marocain, tout en rassemblant les initiatives et en réformant la gouvernance sectorielle.

Le forum sera une occasion d’aborder les principales problématiques et pistes de réformes à même de permettre au commerce national d’atteindre son plein potentiel en plaçant au coeur de cette dynamique le rôle moteur du commerçant marocain, acteur central du développement.

En abordant toutes les questions centrales du commerce national, cet événement se donne l’ambition de constituer un tournant historique pour le secteur en dessinant les contours d’une nouvelle orientation stratégique, d’une nouvelle vision du commerce qui accélère la vocation du Maroc à s’ériger définitivement en « Hub » panafricain à vocation globale.

Cet événement intervient suite aux Assises régionales sur le commerce, organisées dans les 12 régions du Royaume. Ce travail de concertation régionale a permis de réunir près de 9 400 participants pour aboutir à des recommandations qui visent à libérer le potentiel commercial du Maroc et lui permettre de relever les défis posés par l’ouverture des marchés, les défis sociaux, économiques et de reconstruction.

Dans une allocution de circonstance, le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique, Moulay Hafid Elalamy a indiqué que les suggestions et recommandations faites par les organisations professionnelles, les syndicats et tous les acteurs impliqués au nombre de 1.325 recommandations, constitueront sans aucun doute un pilier très important dans le développement d’une vision globale visant à promouvoir ce secteur vital pour l’économie nationale.

« Notre objectif ultime est de faire en sorte que le pouvoir d’achat du consommateur marocain et la protection de ses droits soient améliorés et que le secteur soit un secteur d’excellence dans lequel le petit commerçant est le pilier », a précisé Elalamy.

Et le ministre de mettre l’accent sur la nécessité d’élaborer une stratégie globale pour encadrer et faire face à la croissance de ce secteur, en réponse aux besoins des acteurs économiques, en particulier des commerçants, à l’instar des autres secteurs clés de l’économie nationale.

Le commerce, a-t-il poursuivi, joue aujourd’hui, un rôle clé dans le modèle de développement national.

C’est dans ce cadre que s’inscrivent aujourd’hui les efforts pour contribuer à la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie nationale, point de départ d’une approche ambitieuse et globale qui permettra au secteur de jouer pleinement son rôle dans le développement du pays, s’inscrivant ainsi en droite ligne avec les Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, a affirmé Elalamy.

Au programme de cette rencontre figurent des ateliers et des plénières, dont les thématiques se rapportent notamment à « Optimiser le commerce, protéger le commerçant, une impulsion nouvelle pour une ambition commune », « Face aux nouveaux défis : comment accompagner le commerçant, acteur central du développement ? », « Les chaînes de valeur, l’approvisionnement et la distribution à l’épreuve de la révolution technologique », « Vers une approche +consumer centric+ : comment concilier qualité, pouvoir d’achat et proximité ? », « Formation, accompagnement et mise à niveau, pierres angulaires de la transformation réussie du commerce », « Du commerce intérieur au commerce extérieur, quel modèle de compétitivité pour le Maroc ? », « L’Afrique, le grand destin commercial du Maroc », « De la vision à l’action, comment fédérer les initiatives et libérer les énergies du commerce au service d’une prospérité partagée et inclusive ».