Le Ghana s’engage à adopter le français comme deuxième langue officielle, a affirmé, jeudi à Accra, la ministre ghanéene des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Shirley Ayorkor Botchwey.

« Le Ghana veut faire du français la seconde langue officielle dans le pays conformément aux priorités nationales », a indiqué Mme Ayorkor Botchwey lors de la séance d’ouverture de la semaine de la Francophonie 2019 à Accra.

Selon la ministre, pour permettre aux apprenants ghanéens de maitriser la langue française, le gouvernement réitère sa volonté d’inclure la promotion de l’apprentissage du français dans les écoles primaires, dans le cadre d’une réforme générale du secteur de l’éducation au Ghana.

« Nous pensons que l’enseignement et l’apprentissage approfondis du français profiteront au Ghana car nous sommes entourés par trois pays francophones à savoir le Togo, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire », a noté Mme Ayorkor Botchwey.

Et de souligner que le fait de donner la priorité à la langue française au Ghana est devenue nécessaire afin de renforcer les relations pour une meilleure coopération à tous les niveaux avec les partenaires francophones du pays.

Le Ghana a acquis le statut de membre associé de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à l’occasion du Sommet de Bucarest en 2006.

Depuis cette date, le Ghana ne cesse d’intensifier ses relations avec les pays francophones qui l’entourent, à travers la promotion de la langue française, alors que seulement 1% de sa population est francophone.