La Banque mondiale s’est engagée à soutenir le gouvernement guinéen pour promouvoir le secteur privé afin de le rendre plus fort et plus dynamique dans un contexte macroéconomique plus favorable, rapportent des médias locaux.

A travers sa filiale SFI (Société financière internationale), la Banque mondiale va accompagner et encadrer l’évolution des entreprises dans ce pays en voie de développement, en particulier dans les marchés émergents ainsi que dans la création d’emplois, et l’amélioration de la gouvernance, selon une mission de la SFI conduite par son directeur général Phillippe Le Houérou qui a séjourné en Guinée récemment pour une série de concertations avec les autorités guinéennes, notamment les acteurs économiques du pays.

Devant plusieurs ministres guinéens, Le Houérou a exprimé les ambitions de la SFI dans le cadre de l’accompagnement du gouvernement pour rendre plus performant le secteur privé et améliorer le climat des affaires dans le pays, notant que cette filiale de la Banque mondiale œuvre aussi au renforcement des capacités des gouvernants mais aussi des acteurs intervenants dans le domaine de l’exploitation minière en Guinée.

Dans le cadre de cette mission, la délégation de la SFI a examiné aussi avec les responsables du ministère des Mines et l’équipe des bourses de sous-traitance les moyens d’accroître et de rationaliser l’utilisation des ressources naturelles guinéennes afin de stimuler l’économie.

« Je pense que ce qui est important, c’est de savoir comment le minier peut être à la base de l’économie nationale », a déclaré M. Le Houérou, ajoutant qu’il faut une croix de transmission qui consiste à développer les capacités des petites, moyennes et grandes entreprises dans le pays.