En l’espace de quelques années, le Maroc a émergé comme l’un des acteurs les plus en vue de l’industrie automobile, un choix d’autant plus stratégique que le secteur affiche de belles performances tant en termes d’exportations que d’attractivité des investissements.

L’envolée des exportations combinée à l’implantation d’équipementiers de référence mondiale et de géants de la construction automobile illustrent, d’année en année, la pertinence de cette stratégie tout en consacrant la place du Royaume dans la cour des grands en Afrique et dans le pourtour euro-méditerranéen.

En chiffres, les exportations de la branche automobile sont passées de 14,7 milliards de dirhams (MMDH) à près de 65,1 MMDH à fin 2018, soit une nette progression moyenne de 14,5 % par an. Ce ne sont pas moins de 116 600 postes d’emploi qui ont été générés depuis le lancement du Plan d’accélération industrielle (PAI) en 2014, pour une capacité de production installée de 700 000 véhicules.

A l’évidence, l’essor d’un secteur aussi porteur n’est guère le fruit du hasard, mais le résultat d’une stratégie nationale audacieuse dont les contours sont tracés par le PAI. Les acquis ne se sont pas faits attendre : 28 nouveaux investisseurs se sont déjà installés dans la zone industrielle de Gharb-Kénitra et 22 autres dans la zone de Tanger, d’après des données officielles.

Les exportations de cette branche d’industrie, qui emploie actuellement un total de 189.600 personnes, ont doublé entre 2013 et 2018, passant de 31,7 milliards de dirhams à 65,1 milliards de dirhams, plaçant l’automobile au premier rang des secteurs exportateurs du Royaume pour la 4ème année consécutive.