Le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, a mis en avant le potentiel du Maroc en matière d’investissements miniers, lors d’une série d’entretiens mardi à Montréal avec des responsables québécois.

En marge de sa participation au Forum économique international des Amériques, Rabbah a abordé avec ses interlocuteurs canadiens les possibilités et perspectives d’investissements dans le créneau minier, ainsi que le partage d’expertises en la matière.

Dans un entretien avec Aya Tourė, vice-président de Ressources Québec (RQ), filiale d’Investissement Québec, le ministre a mis l’accent sur le régime incitatif dans le domaine de l’investissement minier, notamment le régime de crédits d’impôts pour l’exploration minière et de souscription aux actions accréditives.

Il a également souligné l’importance de la vision de Touré tendant vers la mise en place d’un fonds de 50 millions de dollars destinés aux entreprises québécoises afin de les accompagner à l’extérieur du Québec. À ce titre, les deux parties ont convenu de mettre en place une mission d’exploration dans le Royaume et de partager l’expertise de Ressources Québec, particulièrement avec le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable et avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).

Au cours de cette entrevue, l’accent a été en outre mis sur la participation du vice-président de Ressources Québec (RQ) à la deuxième édition de Marrakech mining convention qui se tiendra en 2020.

Rabbah a également tenu une réunion avec le directeur général de la Société d’investissement dans la diversification de l’exploration (SIDEX), Michel Champagne.

Les discussions ont surtout porté sur la promotion des investissements miniers dans des régions éloignées où seule l’activité minière peut aider au développement.

A cet égard, le ministre a indiqué que certains enjeux du secteur au Québec sont similaires au cas du Maroc, notamment dans au moins trois régions qui dépendent des mines, exprimant le souhait de tirer profit de l’expérience de la société québécoise.

Champagne s’est dit, de son côté, disposé à promouvoir la collaboration bilatérale et à examiner les possibilités d’échange d’expertises avec le département de l’Énergie, des mines et du développement durable.

Célébrant le 25ème anniversaire de la Conférence de Montréal, le Forum international des Amériques est un événement de portée mondiale invitant les dirigeants des milieux politiques et universitaires, des secteurs public et privé et de la société civile à s’exprimer sur les grands enjeux de la mondialisation des économies, en mettant l’accent sur les relations entre les Amériques et les autres continents.

La Conférence vise aussi à faciliter les rencontres entre les dirigeants mondiaux afin de favoriser le partage d’informations et les échanges à l’international.

Elle rassemble près de 4.200 délégués du monde de la diplomatie, de la politique, de l’économie et finance, ainsi que des organisations internationales et des membres de la société civile.