Le département d’Etat américain a demandé mercredi à tout le personnel diplomatique non-essentiel de quitter l’Irak et a averti les ressortissants US de ne pas se rendre dans ce pays, invoquant « des risques élevés de violence et d’enlèvement ».

Dans un communiqué, le département d’Etat a indiqué qu’il a été ordonné aux employés de l’ambassade américaine à Bagdad et de son consulat à Erbil de quitter l’Irak, précisant que « les services habituels de visa seront temporairement suspendus dans les deux postes ».

Les employés du Services des citoyens américains au niveau de l’ambassade à Bagdad « continueront à fournir des services consulaires aux citoyens US à Bassorah », a noté la même source.

Le département d’Etat a expliqué que ces changements sont dus au fait que « la capacité du gouvernement américain à fournir des services routiniers et d’urgence aux citoyens US en Irak était extrêmement limitée » et, qu’en conséquence, la menace du « terrorisme, d’enlèvement et de conflit armé » ciblant les Américains dans le pays étaient trop importante.

Cette décision intervient une semaine après une visite surprise du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo en Irak sur fond de tensions avec l’Iran.

Les relations entre Washington et Téhéran se sont davantage détériorées cette année notamment avec la décision de l’administration Trump de classer le Corps des gardes de la révolution islamique, une branche de l’armée iranienne, comme organisation terroriste.