Infomédiaire Maroc – L’alliance historique liant le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique a été marquée en 2017 et durant l’année en cours par des échanges féconds à tous les niveaux sur fond d’une volonté affichée par le leadership des deux pays de « renforcer les liens stratégiques forts, profonds et multidimensionnels unissant les deux nations », qui se sont toujours retrouvées du même côté de l’histoire, en joignant leurs forces pour la sauvegarde des idéaux de la liberté, de la tolérance et de la poursuite légitime de la prospérité.

Le point d’orgue de ce partenariat fut la double consécration, à Washington puis à New York respectivement, en mai et septembre 2017, du leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de Sa stature internationale avec l’attribution au Souverain des prestigieux Prix du Visionnaire en efficacité énergétique et de la Reconnaissance Spéciale du leadership dans la promotion de la tolérance et le rapprochement inter-culturel, une démarche à travers laquelle la communauté internationale a tenu à exprimer sur le sol américain sa « reconnaissance » et son « admiration » à la Vision Royale pour la résolution des grandes questions de l’heure.

Fidèles aux principes fondateurs de ce partenariat d’exception, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Donald Trump ont réitéré, au lendemain de l’élection de ce dernier, leur volonté mutuelle « d’œuvrer pour le renforcement des liens stratégiques forts, profonds et multidimensionnels qui unissent les deux pays », volonté qui a été d’ailleurs réaffirmée lorsque le Chef de l’exécutif US a reçu, en avril 2017 à la Maison Blanche, l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Washington, Lalla Joumala Alaoui.

Cette audience a été, en effet, l’occasion de mettre en avant l’excellence des liens d’amitié séculaire unissant les deux nations. Après avoir fait part au Président Trump de « la Haute considération et du respect de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », Lalla Joumala s’est félicitée du fait que le Maroc et les Etats-Unis sont liés par une alliance historique « inébranlable », qui date du 20 décembre 1777, lorsque le Maroc est devenu la première nation à reconnaître formellement l’indépendance et la souveraineté des treize Etats américains engagés dans la lutte pour la liberté.

L’histoire retient que neuf ans plus tard, le 15 juillet 1786, l’émissaire américain Thomas Barclay a été reçu par son interlocuteur marocain Taher Ben Abdelhack Fennich, qui lui a remis le protocole définitif du Traité de paix et d’amitié entre les deux pays. Une traduction certifiée des articles dudit document a été par la suite signée par John Adams et Thomas Jefferson, en leur qualité de ministres plénipotentiaires, qui allaient par la suite devenir respectivement 2è et 3è présidents de la jeune République américaine.

« Le Royaume demeure notre allié le plus proche et le plus ancien dans le monde, comme en témoigne ce traité de paix et d’amitié, le plus ancien jamais conclu de toute l’histoire des Etats-Unis. Et nous sommes animés de la volonté de faire prospérer cette amitié forte pour les 242 années à venir », a tenu à souligner tout récemment à Rabat, John J. Sullivan, Secrétaire d’Etat-adjoint US lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita.

Le haut responsable US a ajouté, dans la même veine, que « le Maroc est un allié clé des Etats Unis dans les efforts de lutte contre le fléau du terrorisme », en rappelant dans ce contexte la désignation du Maroc en tant qu’allié majeur des Etats Unis hors OTAN et le rôle de premier plan que joue le Royaume dans les régions du Moyen-Orient et d’Afrique du nord.

Il a, néanmoins, tenu à préciser que « le partenariat stratégique liant Washington à Rabat va bien au-delà de la lutte antiterroriste, dans la mesure, souligne-t-il, que les Etats-Unis consultent étroitement le Maroc sur des sujets d’intérêt commun, y compris la sécurité régionale, la diversification énergétique, le développement durable, et la promotion des opportunités en matière d’éducation et de culture ».

Le partenariat grandissant, qui unit le Royaume et les Etats-Unis, porte en lui la promesse d’un potentiel encore plus grand, adossé à un engagement profond tel qu’exprimé au plus haut niveau à Rabat et Washington, au service de l’avenir d’une prospérité partagée et d’une vision commune au sujet des différents défis aux plans régional et international.

La concordance de vues entre les deux nations s’est exprimée quelques jours à peine après la prise de fonction du Président Donald Trump, à travers la réorganisation de la structure du Conseil national de sécurité, une démarche qui constitue, dans son volet géopolitique africain, « un signal très positif pour les objectifs stratégiques à long terme de la stratégie du Roi Mohammed VI en Afrique ».

Cette nouvelle réorganisation est sans aucun doute de nature à s’inscrire en droite ligne des objectifs stratégiques à long terme du Maroc en Afrique, notamment avec le retour victorieux du Royaume au sein de l’Union africaine, sa famille institutionnelle, estime-t-on à Washington.

En tant que nation dont la politique étrangère séculaire s’est toujours fixée pour objectif cardinal la promotion de la paix et de la sécurité, tout en prônant les vertus de la modération et en sauvegardant les libertés religieuses, le Royaume du Maroc continuera de soutenir tous les efforts visant à lutter contre le terrorisme, à barrer la route à l’extrémisme violent et à promouvoir la tolérance.

Conformément à la Vision de Sa Majesté le Roi en faveur d’un partenariat maroco-américain qui ne cesse de se raffermir, le Maroc a toujours souligné la volonté d’oeuvrer sans relâche avec l’administration, le Congrès et les autres institutions américaines afin de porter la relation séculaire maroco-américaine à des niveaux supérieurs, dans le cadre d’une dynamique positive à même d’insuffler un nouvel élan au partenariat stratégique, politique, économique, et sécuritaire unissant Rabat et Washington.

D’une perspective américaine, telle que maintes fois formulée par les centres de prise de décision US, la communauté des think tanks et les médias, « le Maroc, qui est un havre de stabilité régional, et les Etats-Unis ont en partage une vision et des intérêts communs adossés à une histoire millénaire et une même philosophie imprégnée des idéaux des droits de l’Homme, des libertés civiques et d’une participation politique inclusive ».

Cette concordance de vue s’est exprimée, le 7 avril 2017, au lendemain de la formation du gouvernement dans une réaction à Washington du Département d’Etat, qui a « félicité » le nouveau gouvernement que le Roi Mohammed VI avait nommé, en saluant « le Maroc qui continue d’être un partenaire clé des Etats-Unis sur un large éventail de questions, y compris la stabilité régionale, la lutte anti-terroriste et le commerce ».

Rédaction Infomédiaire