Le PIB de l’Ouganda devrait connaitre une croissance de 5,5 % en 2019 et de 5,7 % en 2020, selon le rapport de la Banque africaine de développement (BAD) sur les « Perspectives économiques en Afrique 2019 ».

 

Cette croissance devra être portée à court et moyen termes par « les investissements accrus dans l’infrastructure, les investissements étrangers directs dans les sous-secteurs de l’exploitation minière et pétrolière et les réformes d’amélioration du climat des affaires », relève ce rapport présenté à Addis-Abeba en marge du 32 sommet ordinaire de l’UA.

 

D’après les estimations de la BAD, le déficit de la balance courante devrait se stabiliser à -4,9 % en 2019 puis se creuser à -5,4 % en 2020, alors que le déficit budgétaire, lui, devrait se réduire à -4,4 % en 2019 et -4,3 % en 2020.

 

Le document souligne, par ailleurs, que malgré les récents et importants investissements du gouvernement dans les infrastructures publiques, agricoles, de transport, d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’énergie, elles restent en quantité et en qualité insuffisantes pour répondre aux objectifs de transformation économique et de développement du pays.

 

Dans le milieu des affaires, de pesantes réglementations pour l’enregistrement et l’obtention de licences commerciales ainsi que le lourd fardeau des impôts minent la compétitivité, note le rapport qui ajoute que l’Ouganda est toujours confronté à des pénuries de main-d’œuvre qualifiée, notamment dans les services et la manufacture.

IA