Selon plusieurs rapports du FMI, de l’Union européenne et de la Banque mondiale, le non Maghreb, qui a des conséquences humaines négatives, coûterait entre 2 et 3 points de croissance et des dizaines de milliers d’emplois alors que des complémentarités entre les économies maghrébines sont possibles dans les domaines miniers, agricoles, agro-alimentaires, industriels et les services.

La diaspora maghrébine installée en France, soit plus de 6 millions de personnes, aspire à une union économique et politique réelle des 5 pays du Maghreb favorisant l’initiative, l’échange et la libre circulation des biens et des personnes. Elle peut jouer un rôle dans la normalisation des relations entre les deux poids lourds de la région.

Une marche pour l’Union du Grand Maghreb et pour l’ouverture des frontières algéro-marocaine est organisée le dimanche 24 novembre à Paris. Elle fait suite à la marche qui était prévue le dimanche 19 février 2019 entre l’Ambassade d’Algérie et celle du Maroc à l’appel de l’association Grand Maghreb Sans Frontières co-présidée par le marocain Hassan M’Barek et l’algérien Rachid Nekkaz