Infomediaire Maroc – La cérémonie de remise du prix Hassan II des manuscrits, dans sa 39ème édition au titre de l`année 2018, a eu lieu, jeudi soir, dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, en présence du chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani.

Ainsi, le grand prix été décerné ex aequo à Mustapha Cherkaoui de Rabat, et Itimad Makran de Tétouan, compte tenu de leur collection assez importante de manuscrits et de documents historiques de grande valeur.

Le premier prix d’encouragement est revenu à Jamila El Mokhtari (El Jadida), Mustapha Cherkaoui (Rabat), Mounia Sahnoun (Oujda), Nasser Iraki (Meknès) et Sanae Kharbouch (Fès), Ahmed Al-Nahi (Settat), Ismail Iraki (Kénitra), Itimad Makrane (Tétouan), Hobaba Iraki (Casablanca) et Nabaouia Naciri (Beni Mellal).

Pour le deuxième prix d’encouragement, il a été attribué à Bouchera Naciri (El Jadida), Khalil Naciri (Rabat), Mohamed Benali (Oujda), Mohamed Rachid Iraki (Fès), Mohamed Ayad Naciri (Settat), Ahmed Al-Bachir Damani (Guelmim), Touria Lehoul (Tétouan), Amina El Yazidi (Casablanca), Ichrak Naciri (Béni Mellal) et Mohamed Naciri (Agadir).

Quant au troisième prix d`encouragement, il est revenu à Mohamed Hamza Al-Sherif El Katani (Rabat), Rahma El Ouazani El Ibrahimi (Meknès), Jafar Naciri (Settat), Fatima Zahra Sehnoun (Tétouan), Sofia Iraki (Casablanca) et Habiba El Jabli (Beni Mellal).

S’exprimant à cette occasion, El Otmani a souligné que l’intérêt porté aux manuscrits relève de la responsabilité de tous, étant donné qu’ils constituent une partie à part entière du patrimoine immatériel du Maroc, notant que le prix Hassan II des manuscrits a pu assurer, depuis 39 ans, un rôle majeur dans la préservation de ce patrimoine, sa découverte et sa valorisation.

Ce prix permet de découvrir plusieurs anciens manuscrits qui retracent le patrimoine immatériel (poésie, us et coutumes et tous les moyens d’expression humaine), a-t-il poursuivi, faisant savoir que le Maroc dispose d’une collection assez importante de manuscrits et de documents uniques qui peuvent être découverts dans l’avenir, aussi bien dans les écoles traditionnelles que dans les bibliothèques des familles et des particuliers.

Pour sa part, le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laaraj, a indiqué, lors de cette cérémonie que le prix Hassan II des manuscrits est devenu une valeur ancrée dans le paysage culturel marocain, eu égard à son rôle primordial dans la définition du patrimoine manuscrit, riche en terme de connaissance, et dans la découverte de productions intellectuelles marocaines préservées.

De même, Laaraj a souligné que son département veille en faveur de la promotion et de la mise en valeur du patrimoine marocain manuscrit, via sa collection, sa numérisation, et sa publication, ainsi que la sensibilisation du public quant à l’importance de la préservation de la mémoire patrimoniale du Royaume.

Le département de la culture veille, également, à entourer les différentes composantes du patrimoine national, de toutes les garanties susceptibles de le préserver et de le valoriser et d’assurer les moyens à même d’accompagner les nouveautés et les standards internationaux en termes de sauvegarde et d’entretien, citant le projet de loi relatif au patrimoine culturel, ainsi que par la valorisation du patrimoine national par le biais des programmes culturels, y compris le prix dédié au patrimoine manuscrit.

Le ministère de la Culture et de la communication a publié, à cette occasion, un guide du Prix de 438 pages portant sur les manuscrits et les documents participant à cette édition, outre un livre commémoratif de 690 pages (en deux tomes), intitulé « Recherches sur les livres manuscrits arabes » qui compile des recherches axées sur les manuscrits, réalisées par des professeurs spécialisés en la matière.

Créé en 1996, le Prix Hassan II des manuscrits a pour objectif de contribuer à la compilation et à la numérisation du patrimoine marocain manuscrit et de sensibiliser les propriétaires des manuscrits à leur importance scientifique et symbolique.

Rédaction Infomediaire.