L’Office rwandais de développement (RDB) a annoncé, lundi à Kigali, une série de réformes profondes visant à assainir le secteur de la construction et améliorer le classement du Rwanda dans l’indice Doing Business de la Banque mondiale.

Ces nouvelles réformes, mises en place par le RDB en partenariat avec l’Office rwandais du logement et la ville de Kigali, vise principalement à réduire les coûts et à simplifier les procédures d’obtention des permis de construire, a indiqué le Chef des opérations RDB, Emmanuel Hategeka, lors d’une conférence de presse.

« Le nombre de procédures nécessaires à l’obtention d’un permis de construire passera de 15 à 9. Pour les projets de construction à petite et à moyenne échelle, les demandeurs de permis n’ont plus besoin de soumettre une étude géotechnique, un rapport d’évaluation de l’impact sur l’environnement (EIE) ou un levé topographique », a-t-il détaillé.

S’agissant du coût de l’obtention d’un permis de construire, le responsable a précisé qu’il diminuera de 12% à 2,2% de la valeur totale de la construction, ajoutant que pour ce qui est du délai d’obtention du permis, celui-ci passera de 113 à 57 jours seulement.

De son côté, la maire de Kigali, Marie Chantal Rwakazina, a souligné que l’objectif de ces réformes est d’améliorer le classement du Rwanda dans le rapport Doing Business, notamment dans les indicateurs dans lesquels le pays est mal classé, particulièrement l’indicateur d’obtention du permis de construire.

Le Rwanda occupe le 29è rang mondial et 2è africain dans l’édition 2019 du classement Doing Business, établi par la Banque mondiale pour évaluer la qualité de l’environnement des affaires, a-t-elle rappelé.

Le pays des mille collines a gagné 12 places dans le classement 2019 par rapport à l’édition précédente, ce qui le place dans le top 10 des pays réformateurs.