Le Rwanda va abriter la deuxième Foire commerciale intra-africaine (IATF), prévue du 1er au 7 septembre 2020 à Kigali, avec la participation de 1100 exposants, a-t-on annoncé ce mardi soir dans la capitale Rwandaise.

Un accord a été signé dans ce sens par la ministre rwandaise du Commerce et Industrie, Soraya Hakuziyaremye, le commissaire de l’UA en charge du Commerce et Industrie, Albert Muchanga, et le président d’Afreximbank, Benedict Oramah, en marge de la première journée du Sommet « Transform Africa », qui s’est ouvert dans la matinée à Kigali.

L’événement biennal, organisé par l’Afreximbank, devrait rassembler plus de 1100 exposants, 5000 participants de toute l’Afrique et au-delà, et pourrait générer plus de 70 milliards de dollars d’accords commerciaux, ont indiqué les parties signataires.

« Le salon représente une étape importante dans la création d’un marché africain indépendant et intégré à même de réaliser l’intégration de tous les pays africains, ainsi qu’une opportunité de promouvoir le commerce intracontinental », a souligné à cette occasion le président de l’Afreximbank.

Il fournit également une plate-forme pour les biens et services et l’échange d’informations sur le commerce et l’investissement dans le but de développer le commerce intra-régional, a-t-il souligné.

La 1ère édition de la Foire commerciale intra-africaine « IATF 2018 » s’est tenue en décembre dernier au Caire avec la participation de 1.063 entreprises africaines représentant 34 pays.

La 5è édition du Sommet « Transform Africa », s’est ouverte, mardi à Kigali, en présence de plus de 2000 participants provenant des quatre coins du monde, dont des décideurs, représentants d’institutions africaines et internationales, dirigeants d’entreprises et des chercheurs et experts spécialisés en matière des TIC.

Durant quatre jours, les participants débattront du thème de la stimulation de l’économie numérique de l’Afrique qui sera décliné en une série de panels et de conférences-débats autour du marché numérique africain, la technologie virtuelle en Afrique, la cyber-santé et les projets d’infrastructures numériques, entre autres.