Le Registre national électronique des sûretés mobilières (RNSM) devrait entrer en vigueur au printemps de l’année 2020, ont affirmé, ce mercredi à Casablanca, les représentants des parties concernées par cette procédure.

Cette annonce a été faite lors d’un atelier sous le thème « Registre national électronique des sûretés mobilières: réforme législative et transformation numérique », tenu à l’initiative du ministère de la Justice et celui de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, ainsi que du Comité national de l’environnement des affaires (CNEA) et de la société financière internationale (IFC).

Le RNSM assure cinq principales fonctions à savoir, « informer les tiers de l’existence d’une sûreté », « déterminer le rang des créanciers de façon plus efficace », « permettre l’opposabilité du nantissement aux tiers », « aviser les autres créanciers pour défendre leurs droits en cas de réalisation de sûreté » et « assurer des données statistiques facilitant l’évaluation et la prise de décisions par les instances publiques », a précisé à cette occasion Mohamed Alla du ministère de la Justice.

Il a, dans ce sens, fait savoir qu’aux termes de la loi 21.18 relatives aux sûretés mobilières, la publicité à ce registre est effectuée soit par le créancier, soit par le débiteur ou l’agent de sûretés, ajoutant que ces personnes peuvent autoriser les notaires, les adouls, les avocats, les experts comptables ou les personnes munies de procuration spéciale à cet effet, à effectuer les opérations indiquées à leur place.