Les îles Canaries ont perdu quelque 2,1 millions de touristes internationaux entre les mois de janvier et mai de 2019, selon les dernières données de l’Institut national espagnol de la statistique (INE).

Lors des premiers cinq moins de l’année en cours, les Canaries ont reçu un total de 5,7 millions de touristes, se situant ainsi deuxième par les communautés autonomes espagnoles en terme du nombre de visiteurs étrangers.

Pour le seul mois de mai, l’archipel canarien a été visité par 888.777 touristes, ce qui représente une baisse de 8,1%, selon la même source, qui précise que 44,5 % des visiteurs étaient des Britanniques et 18,9% des Allemands.

Ces visiteurs ont dépensé 1.204 euros en moyenne, soit une très légère baisse de 0,1% en glissement annuel, pour un séjour de 7,9 nuitées, explique l’INE dans son enquête sur les dépenses touristiques.

Pour les cinq premiers mois de l’exercice en cours, les touristes étrangers auront dépensé au total quelque 7.115 millions d’euros, en hausse de 2,5% par rapport à la même période de 2018.

Face à ces baisses des arrivées touristiques et les craintes des professionnels du secteurs qui s’attendent à un été « compliqué », le gouvernement des îles Canaries a lancé en juin dernier une campagne afin de promouvoir le tourisme intérieur entre les îles de l’archipel pendant la période estivale, un marché qui a généré un chiffre d’affaires de 730 millions l’année dernière.

A travers cette initiative, le gouvernement cherche à compenser la baisse des arrivées touristiques internationales, avec un accent particulier sur la proximité et la connexion entre les huit îles de l’archipel notamment après l’entrée en vigueur fin 2018 de la réduction de 75% sur les billets d’avion pour les Canariens et les résidents de longue date.

Les îles Canaries, l’une des principales destinations touristiques d’Espagne, ont accueilli 15. 557.897 touristes en 2018.

Le secteur touristique canarien redouble d’effort face aux craintes d’une importante baisse des arrivées de touristes britanniques suite à la sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne, la Grande Bretagne étant l’un des principaux marchés émetteurs aux côtés de l’Allemagne et des pays nordiques.