Infomédiaire Afrique – L’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral a annoncé dans une récente étude qu’elle prévoit une élévation accélérée du niveau de la mer sur fond du réchauffement climatique qui va conduire la fonte des glaces.

Les études réalisées par l’APAL prévoient également une augmentation moyenne du niveau de la mer de 30 à 50 cm à l’horizon de 2050. Les régions les plus touchées sont Tabarka, la Goulette, Kélibia, Sousse, Sfax, Gabès et Zarzis, rapporte la presse locale.

Les études estiment à 16 000 hectares, la perte des terres agricoles par submersion réparties sur les zones de GHar Elemelh, le Delta de Medjerda, le golfe de Hammamet, Djerba et Kerkennah.

21% des côtes tunisiennes qui s’étendent sur 1 300 km, sont vulnérables à l’érosion dont notamment les côtes de Bizerte, Sousse, Monastir, Sfax et les golfes de Tunis, Hammamet et les îles de Kerkennah et Djerba.

Dans ces conditions le rythme annuel de retrait de la mer, varierait selon la région : 25 m dans la banlieue de Tunis, entre 10 et 40 m sur le Golfe de Hammamet, 50 m sur les côtes-Est de Djerba. Ces chiffres risquent de doubler en 2100.

Parallèlement le volume annuel de précipitations connaitra une baisse de 10% dans les régions du nord et 30% dans les régions du sud et cela s’accompagne de l’augmentation de la fréquence de l’intensité des phénomènes extrêmes de sécheresse et d’inondation.

Rédaction Infomédiaire