Quelque 13 nouveaux permis d’exploration dans le domaine énergétique seront octroyés en Tunisie durant l’année en cours, selon l’Entreprise Tunisienne des Activités Pétrolières (ETAP).

La Tunisie compte 21 permis, dont 19 permis de recherche et 2 permis de prospection, couvrant une superficie de près de 60 mille km2, a précisé le chef du département des « Etudes Générales Exploration » à l’ETAP, Sofiene Haddad dans des déclarations à la presse.

Il a relevé que ces permis sont répartis entre 9 en offshore et 12 en on shore, ajoutant que des investisseurs chinois avaient manifesté leur intérêt d’acquérir 7 blocs libres en Tunisie, pour des éventuels travaux d’exploration.

« En fait, nous ambitionnons de voir la production de l’énergie s’améliorer dans les prochaines années, en Tunisie, surtout avec l’exploitation imminente de la concession Nawara, dont la production est estimée à 2,7 millions m3 de gaz naturel, par jour », a dit Haddad.

Le responsable a fait savoir par ailleurs que les autorités énergétiques tunisiennes se penchent actuellement sur l’amendement du Code des Hydrocarbures, « afin qu’il s’adapte au contexte énergétique national et international et qu’il soit plus attractif pour les investisseurs ».

Le nouveau code « prévoit un chapitre pour les ressources énergétiques non conventionnelles dont le gaz de schiste, en prévision d’une éventuelle exploration de ces énergies », a ajouté le responsable.

« La Tunisie dispose d’un potentiel important d’énergie non conventionnelle, notamment, dans la région du bassin de Ghedames » qui se trouve sur une zone limitrophe entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye, a-t-il dit.

D’après l’ETAP, la production de pétrole brut des concessions de l’Entreprise a régressé de 2%, à fin 2018, par rapport à 2017, en raison du « déclin naturel de la production de la plupart des champs ainsi qu’aux mauvaises performances des champs Adam, Baraka, Maamoura, Hasdrubal et Chargui ».

L’Etap a aussi fait état d’une augmentation de 9% de la quantité de gaz commercialisée durant la même période, « grâce aux bonnes performances des champs Anaguid, Chargui, Ghrib et Djbel Grouz ».

IA