Certains médias français semblent déterminer à continuer dans leur offensive anti-marocaine, et ce, malgré le grand « flop » de l’affaire Pegasus, dont les instigateurs n’ont, à ce jour, apporté absolument aucune preuve à leurs accusations envers le Royaume et ses services sécuritaires. 

Ainsi, une chaîne de télévision de l’Hexagone s’apprête à diffuser, dans les tout prochains jours, un documentaire à charge, réalisé par un journaliste connu pour ses positions hostiles ant-marocaines, contre un des fleurons de l’économie nationale, le Groupe OCP. 

Mais dans une mise au point, dont une copie est parvenue à Infomédiaire Maroc, un des journalistes marocains ayant participé au documentaire se dit « abusé » par les « instigateurs de cette émission » et parle d' »agenda caché qui n’avait rien à voir avec ce qu’ils avaient déclaré ».

Ci-après l’intégralité de la mise au point :

« Après avoir visionné le documentaire « Vert de rage/Maroc » (produit par la société Première Ligne Télévision), dans sa version finale, je ne peux qu’être dans l’obligation d’affirmer que cette émission contribue profondément à la désinformation du grand public.

En effet, j’ai été abusé par M. Martin Bourdot qui, profitant de mon engagement citoyen pour ma ville de Safi, mais aussi de mes conditions financières, a procédé à une série de manipulations. Je dois rappeler que j’ai accepté de prendre part à cette production en raison aussi de mes préoccupations pour protéger l’environnement et de part ma qualité de journaliste en perpétuelle recherche d’évolution professionnelle.

Je remarque, avec amertume et regret, que les instigateurs de cette émission avaient, malheureusement, un agenda caché qui n’avait rien à voir avec ce qu’ils avaient déclaré, et le récit de leur réalisation était sans doute préparé avant même leur arrivée au Maroc.

Cet agenda caché ne vise que l’atteinte aux intérêts du Maroc en s’attaquant, entre autres, à un fleuron de l’économie nationale (OCP).

Je dénonce, de fait, que ma participation à cette émission a été dévoyée de son contexte général, censé être objectif, pour servir sournoisement les intérêts propres de parties occultes qui veulent, fort malheureusement, faire flèche de tout bois pour s’attaquer à mon pays. Je tiens également à dénoncer ce manquement grave à la déontologie du métier de journaliste et à son éthique professionnelle. Je croyais faire partie d’un projet de vrai journalisme d’investigation, mais, hélas, je découvre que j’ai participé, à mon insu, à des pires formes de journalisme orienté et manipulé, répondant au doigt et à l’oeil à des parties hostiles au Maroc.

Il suffit pour s’en convaincre de relever que M. Bourdot prétend dans le film que les eaux analysées en France proviennent des puits apparaissant dans les séquences, alors que, dans la réalité, il s’agit d’échantillons prélevés dans les bassins de décantation.

En effet, le contrat de prestation de service de fixeur que j’ai conclu avec la société PLT m’oblige « à faire des prélèvements d’eaux, de sols et de végétaux ».

Cette manipulation, non seulement nuit gravement à mon pays en dénaturant la réalité, mais aussi me discrédite professionnellement, ruinant ainsi mes ambitions journalistiques.

Cette action préméditée s’est étendue à la manipulation de la population locale vulnérable.

Dans cette perspective, M. Bourdot imposait des réponses à des questions qu’il prétendait pédagogiques. Or, il est apparu qu’à l’issue du tournage, de telles réponses ont été inscrites dans un cadre de dramatisation afin de choquer artificiellement le public en versant dans le sensationnel.

Au vu de ce qui précède, je me réserve l’opportunité d’user de toute voie de droit pour rétablir la vérité et défendre ma réputation et mon intégrité »

Fait à Safi, le 15 septembre 2021

Salah Eddine KHAROUAI

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