Les scenarii du rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger sont « fin prêts », a affirmé ce mercredi à Rabat le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani.

« Les scenarii relatifs à ce dossier sont fin prêts et j’espère que la bonne nouvelle sera prochainement annoncée », a déclaré Otmani, lors d’une séance plénière de la Chambre des représentants consacrée à la discussion de son exposé sur « la gestion du confinement pour l’après 20 mai ».

Le chef du gouvernement a affirmé que le fait de ne pas autoriser les Marocains bloqués à l’étranger, parmi lesquels se trouvent des parlementaires et de hauts responsables, à rentrer au pays est « une décision d’Etat”.

Des citoyens marocains sont également bloqués dans certaines villes et veulent visiter leurs proches, a relevé El Otmani, notant que « le contexte du confinement sanitaire implique parfois des décisions douloureuses, mais nécessaires”.

Insistant sur le droit de ces citoyens de rentrer chez eux, El Otmani a indiqué que le gouvernement a travaillé depuis le début de la crise sur tous les scenarii de rapatriement et pris toutes les dispositions pour que cette opération se déroule dans les meilleures conditions, notamment en termes de lutte contre la propagation du virus.

Les allégations sur l’abandon de ces citoyens par l’exécutif sont « dénuées de tout fondement », a-t-il lancé, en mettant l’accent sur la mobilisation en leur faveur du gouvernement et des départements compétents, avec la mise sur pied de cellules de crise pour un suivi constant du dossier.

Il a à ce sujet rappelé que 150 cellules d’accompagnement et de suivi ont été créées, dont une centaine au niveau des ambassades et des consulats du Royaume. De même, des lignes téléphoniques ont été mises à la disposition des Marocains bloqués ainsi que divers canaux de communication dédiés aux réclamations et à l’accès à l’information.

Selon le chef du gouvernement, près de 31.800 citoyens ont été recensés, alors que les consulats et ambassades ont pris en charge les frais d’hébergement de 6.573 d’entre eux, mais aussi les frais de soins de centaines d’autres.