Le bureau syndical des professeurs d’art au Conservatoire de musique de Casablanca, relevant de la commune urbaine, ont revendiqué, lundi, une régularisation de leur situation matérielle et administrative, après 7 mois sans salaires.

Au total 278 enseignants, dont certains ont plus de 30 ans d’ancienneté, se trouvent dans l’expectative, en l’absence de toute solution à l’horizon, a déploré, au cours d’une conférence de presse, le bureau syndical affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT).

Parmi les autres revendications, il y a les droits d’accès à la couverture médicale, de titularisation, de retraite et de délivrance des attestations de travail et de salaire, « gelées en violation des règlements en vigueur », a expliqué la même source.

Les professeurs d’art, qui travaillent dans le Conservatoire de musique et ses différentes annexes placés sous la tutelle de la commune urbaine, avaient organisé une série de sit-in devant le Conseil de la ville, de même qu’ils comptent mener d’autres actions militantes pour dénoncer la situation dans laquelle ils se trouvent.

Créé en 1942 sous l’appellation initiale de Conservatoire municipal de musique, de déclamation et de danse, cet établissement a été le premier du genre en Afrique du Nord. Actuellement, il prodigue aussi des cours d’art dramatique.