Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Fès ont procédé, tôt lundi, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire, à l’arrestation de cinq individus soupçonnés de désobéissance, d’incitation à l’attroupement et d’exposition de la vie de citoyens au danger, à travers la violation de l’état d’urgence sanitaire déclaré pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19).

Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que les mis en cause, âgés entre 26 et 49 ans, ont été interpellés suite aux recherches et investigations intenses menées après leur incitation des citoyens, samedi dernier, à l’attroupement sur la voie publique au niveau de l’ancienne Médina et des quartiers Ain Kadous et Bensouda à Fès, et pour avoir délibérément désobéi et refusé de respecter les mesures préventives prises dans de le cadre de l’état d’urgence sanitaire, dans des conditions à même de porter atteinte à la sécurité et à la sûreté des citoyens.

L’opération de pointage des suspects sur les bases de données des personnes recherchées ont révélé que l’un d’eux avait été condamné dans le cadre de la loi antiterroriste et qu’un autre a des antécédents judiciaires pour des crimes de violence et atteinte aux personnes et aux biens, selon la même source.

Les cinq mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête préliminaire menée sous la supervision du parquet compétent pour élucider les tenants et aboutissants de cette affaire, souligne la DGSN, notant que les recherches et investigations se poursuivent pour arrêter toute personne impliquée dans ces actes qui touchent à la sécurité sanitaire de l’ensemble des citoyens.

Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de la ville de Tétouan ont arrêté, dimanche soir, deux individus âgés de 22 et 21 ans, soupçonnés d’entrave à la mise en oeuvre des mesures sanitaires de prévention ordonnées par les autorités locales et d’incitation au rassemblement et à la désobéissance.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux personnes arrêtées sont soupçonnées d’avoir incité à l’attroupement, à la désobéissance et au non-respect des mesures préventives prises pour faire face au coronavirus, indique un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale, précisant qu’il s’agit de campagnes d’incitation qui ont fait sortir plusieurs personnes sur la voie publique à Tétouan dans des conditions susceptibles de menacer la santé et la sécurité des citoyens.

Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête préliminaire menée sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire, tandis que les recherches et investigations se poursuivent pour arrêter toute personne impliquée dans ces actes qui affectent la sécurité sanitaire de l’ensemble des citoyennes et citoyens, conclut le communiqué.

Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de la ville de Tanger ont arrêté, dimanche, deux individus âgés de 24 et 42 ans, dont un multirécidiviste, soupçonnés d’incitation au rassemblement, à la désobéissance, la mise en danger de la vie de personnes et à la violation des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19).

Les services de la Sûreté nationale avaient entamé les procédures d’identification de toutes les personnes ayant incité à l’attroupement, samedi soir, et qui ont délibérément désobéi et ne se sont pas conformées aux mesures préventives prises pour prévenir l’épidémie du coronavirus, indique un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), soulignant que le principal impliqué, qui est sorti en premier sur la voie publique dans la zone de “Souani” et a commencé à inciter les gens à l’attroupement a été arrêté, ainsi que le deuxième individu qui a incité les gens à la désobéissance à à à l’attroupent ai niveau du quartier “Mesnana” à Tanger, dans des circonstances à même d’exposer la sûreté et à la sécurité des citoyens au danger.

Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête préliminaire menée sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire, tandis que les recherches et investigations se poursuivent pour arrêter toute personne impliquée dans ces actes qui affectent la sécurité sanitaire de l’ensemble des citoyennes et citoyens, conclut le communiqué.