‘‘Même si le président Macron a utilisé le terme de ‘guerre’ à plusieurs reprises, je préfère pour ma part le ton posé d’une Sophie Wilmès, la Première ministre belge, qui a pris le ton rassurant d’une maman plutôt que d’un chef de guerre. Pourquoi ? Parce la guerre, c’est autre chose, les usines sont détruites, les infrastructures sont pulvérisées, les frigos sont vides et la population ne regarde pas Netflix mais se terre dans les caves. Ici, il s’agit d’un événement grave bien entendu, mais qui s’apparente plus à une grève forcée avec arrêt de la production et de la consommation. Mais il y aura un rebond ensuite, car aucune usine ou entreprise n’a été détruite – physiquement j’entends’’.

Amid Faljaoui, Journaliste Maroco-Belge, Rédacteur en Chef du Magazine Economique ‘‘Trends-Tendances’’