L’Afrique de l’Ouest devrait compter plus de 700 millions d’habitants en 2050, fait ressortir une étude de la Banque mondiale, publiée tout récemment.

L’Afrique de l’Ouest est portée par l’un des taux de fécondité les plus élevés au monde, soit une moyenne de 5 enfants par femme ces 5 dernières années.

Si ce dynamisme démographique représente un atout au vu de son impact sur la consommation et la production, il représente, pour autant, « des défis incontestables, notamment en matière de sécurité alimentaire », relève l’étude réalisée par Caroline Plante, spécialiste Agriculture à la Banque.

En effet, d’ici 2050, la demande de viande et de produits laitiers en Afrique subsaharienne devrait augmenter de respectivement 327 % et 270 %, contre 190 % pour les céréales, par rapport à 2012.

« Au Burkina Faso par exemple, la consommation de lait devrait atteindre 1,3 million de tonnes et celle de viande de bœuf, 0,5 million de tonnes, soit un accroissement de respectivement 176 % et 290 % entre 2015 et 2050 », ajoute la même source

Afin de faire en sorte que la production de la région suive le rythme de l’évolution de la demande et que les pays évitent de dépendre fortement de l’extérieur, la Banque mondiale recommande de renforcer la productivité du secteur de l’élevage avec la promotion de l’élevage mobile (pastoralisme) et des projets régionaux dans ledit secteur.