Le Kenya a levé ce lundi l’amnistie pour les étrangers pris dans les restrictions de la pandémie de Covid-19 et leur a ordonné de quitter le pays dans 14 jours au risque d’être arrêtés.

Dans un avis, le ministère de l’Immigration souligne que tous les étrangers précédemment autorisés à rester dans le pays malgré l’expiration de leurs visas, en raison des restrictions sur les voyages imposées par la pandémie de la Covid-19, doivent maintenant partir ou demander un permis de séjour dans quinze jours.

La directive signifie que ceux dont les visas ou les permis de séjour ont expiré pendant le verrouillage pandémique ne seront plus autorisés à rester dans le pays.

Elle veut dire également que ceux dont les documents sont expirés doivent payer les frais stipulés pour les renouveler ou quitter le pays dans 14 jours.

«Tous les visiteurs concernés ont 14 jours pour se conformer aux directives à compter du lundi 14 septembre», a déclaré lundi Alex Muteshi, directeur général du Département des services d’immigration.

«À défaut de profiter des deux options ci-dessus, sachez que l’article 53 de la loi de 2011 sur la citoyenneté et l’immigration au Kenya entrera en vigueur», a-t-il averti. Cette loi propose des peines allant jusqu’à trois ans de prison ou 500.000 shillings d’amende (5000 dollars) pour ceux qui se trouvent illégalement dans le pays. 

Il y a six mois, le pays a imposé un verrouillage strict pour contrôler la propagation de la maladie à coronavirus, dont la fermeture des frontières et de l’espace aérien.