L’économie nationale devrait enregistrer un taux de croissance entre 5,5% et 5,8% en 2021 contre -6,3% en 2020, selon le cadre général de l’élaboration du Projet de loi de finances (PLF-2022).

 

La reprise économique devrait se poursuivre durant le reste de l’année 2021, avec une hausse importante au cours du 2ème semestre 2021 à la faveur de la relance des activités non-agricoles après un arrêt la même période une année auparavant, indique-t-on dans ce cadre général, présenté mercredi lors d’une réunion tenue conjointement par la Commission des finances et du développement économique de la Chambre des représentants et celle des finances, de la planification et du développement économique de la Chambre des conseillers.

 

Toutefois, les perspectives de croissance durant le deuxième semestre demeurent entourées de risques liés à la récente accélération des cas de contamination au covid-19, le début de propagation du variant Delta et des éventuels risques qui pourraient émaner de la récente ouverture des frontières.

 

Le document fait état notamment d’un développement significatif de la campagne de vaccination au Maroc et de la mise en œuvre des mesures de soutien comme partie intégrante du plan de relance de l’économie, lesquels sont de nature à améliorer la situation économique et la garantie d’une croissance positive.

 

D’après ce cadre général, les secteurs économiques ont repris leur vitalité en enregistrant des niveaux similaires ou meilleurs à la phase d’avant Covid, à l’exception des secteurs du tourisme et du transport.

 

Néanmoins, des horizons encourageant sont à noter en faveur des secteurs du tourisme et du transport en relation avec l’ouverture progressive des vols aériens et de l’opération de transit des Marocains Résidant à l’étranger (MRE) ainsi que l’allégement des restrictions d’accès au pays.

 

Le PLF-2022 fixe comme priorités la consolidation des bases de relance de l’économie nationale, le renforcement des mécanismes d’intégration et de généralisation de la protection sociale, le renforcement du capital humain et la réforme du secteur public et la renforcement des mécanismes de gouvernance.