Une réunion consacrée au suivi et à l’accompagnement du projet de réalisation de l’Université Internationale d’Essaouira, notamment l’aspect relatif à l’achèvement des procédures inhérentes à l’assiette foncière qui abritera cet important établissement, a été tenue, mardi au siège de la préfecture de la province, en présence de tous les acteurs et parties prenantes.

Dans un mot de circonstance, le gouverneur de la province d’Essaouira, Adil El Maliki, a fait part de sa grande satisfaction des actions déjà entreprises et des étapes franchies pour la réalisation de ce projet de grande envergure qui s’inscrit dans le cadre du Programme de Développement Régional (PDR) de Marrakech-Safi et qui aura, sans nul doute, des retombées très significatives sur l’avenir de la ville, en particulier, et de la province, en général.

Se félicitant de la vision globale intégrée du projet, mise en place grâce à la mobilisation des énergies et à la mutualisation des efforts de l’ensemble des acteurs, partenaires et départements concernés, El Maliki a exhorté, à cette occasion, les intervenants à œuvrer et à agir ensemble, lors de cette phase cruciale, pour une opérationnalisation rapide et optimale dudit projet afin qu’il puisse voir le jour dans les plus brefs délais.

Après avoir mis l’accent sur les incidences positives attendues de la réalisation de cette Université internationale, le gouverneur a aussi appelé les participants à cette réunion à garder à l’esprit l’importance de la conjugaison des dimensions pédagogique et celle du développement touristique pour ériger cet établissement en une locomotive du développement et en un levier de croissance considérable de la ville d’Essaouira et de la province toute entière.

Pour leur part, les différents intervenants (Agence régionale d’exécution des projets de Marrakech-Safi, Université Cadi Ayyad, Centre Régional d’Investissement de Marrakech-Safi, Société Marocaine d’Ingénierie Touristique, délégations provinciales du tourisme et des domaines de l’Etat, direction provinciale de l’habitat et de la politique de la ville, Ecole supérieure de Technologie, Conseil provincial, agence urbaine…), ont été unanimes à réaffirmer leur engagement total, dans le cadre d’une approche participative, pour réunir les conditions propices afin d’assurer la réussite de ce projet structurant qui favorisera l’émergence d’un pôle de savoir, de connaissance et de formation supérieure ouvert sur son environnement, ainsi que la redynamisation de la ville d’Essaouira et le renforcement de son attractivité et de son développement durable et inclusif tous azimuts.

Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, le directeur de l’Agence Régionale d’Exécution des Projets (AREP) de Marrakech-Safi, Hassan Amillat, a indiqué que cette réunion intervient dans le cadre du lancement de la mise en œuvre d’un important projet du Conseil de la région, en l’occurrence l’Université Internationale d’Essaouira, qui va être élaboré et créé en concertation et en partenariat entre ladite instance élue et la Fondation qatarie Jassim et Hamad Bin Jassim de bienfaisance.

« La réunion a été axée principalement sur la question du foncier. Nous avons, donc, eu l’accord de la province d’Essaouira et celui de la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT) pour le transfert du terrain à la région par voie d’acquisition », a-t-il expliqué.

Amillat a précisé que l’AREP de Marrakech-Safi « va s’occuper de tout ce qui est études techniques et dépôt des dossiers administratifs auprès du Conseil Régional d’Investissement », notant qu’un calendrier « réaliste et réalisable » a été établi et « à travers lequel nous allons synchroniser les actions des partenaires » pour que le lancement des travaux soit effectué fin mars prochain.

Il a aussi salué la prédisposition de l’ensemble des acteurs pour travailler en synergie et assurer la réussite de ce projet « combien important pour l’économie de la ville et de la région ainsi que pour l’insertion et l’employabilité des jeunes dans la région ».

De son côté, le président de l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech, Moulay Lhassan Hbid, a précisé que cette réunion a été dédiée à la discussion des étapes franchies et à venir relatives à un projet structurant, à savoir l’Université Internationale d’Essaouira, qui se veut en phase et en complémentarité avec le projet de développement de l’UCA.

Soulignant que l’UCA aura un rôle majeur à jouer dans le cadre du projet de l’Université d’Essaouira, notamment en matière de gouvernance, des questions pédagogiques et de développement des cursus et des formations, M. Hbid a affirmé que l’UCA, en partenariat avec le Conseil de la région et l’autorité provinciale d’Essaouira, s’engage fermement dans la réalisation de ce projet d’envergure, tout en étant responsable de la mise en place des formations pédagogiques et du renforcement de la gouvernance au sein de cette future structure universitaire, grâce aux actions des experts et du personnel de l’UCA.

Et Hbid de poursuivre que « nous ambitionnons d’asseoir sur des bases solides un partenariat entre l’UCA et l’Université Internationale d’Essaouira, avec pour principale finalité le développement de la province et de la région, en particulier, et du Royaume en général », à travers la mise sur pied de formations et de projets d’établissements universitaires qui auront un impact sur l’économie locale, régionale et nationale, notamment l’économie du savoir.

Dans ce cadre, il a évoqué le développement de l’Ecole Supérieure de Technologie (EST) d’Essaouira pour devenir une Ecole des Ingénieurs, qui fera partie de cette Université Internationale, tout en préservant les formations dispensées actuellement par l’EST de la ville, sans oublier le projet de création d’une école qui sera en phase avec la Cité des Arts et de la Culture d’Essaouira, à savoir l’Ecole des Arts, des Langues et de l’Entrepreneuriat culturel.

Ces projets très prometteurs, a-t-il conclu, visent le développement de l’Université et la consolidation de son ouverture sur son environnement extérieur et s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de l’UCA de Marrakech de rendre toutes les formations dispensées très adaptées à l’environnement où se situent les différents établissements universitaires qui en relèvent.