Les dépenses de compensation ont enregistré une hausse de 15 milliards de dirhams (MMDH) à fin avril dernier pour s’établir à plus de 32 MMDH, a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé du Budget, Faouzi Lekjaa.

 

« La stabilité des prix des transports publics toutes catégories confondues coûte plus de 540 millions de dirhams (MDH) par mois et le prix d’une bouteille de gaz coûte 116 dirhams », a expliqué Lekjaa, qui répondait aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, tenue sous la présidence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

 

S’agissant des recettes, le ministre a souligné que le gouvernement a déployé tous les efforts possibles pour renforcer les ressources directes, par les impôts, et indirectes, par les financements innovants, notant que ces efforts ont permis de faire face à ces dépenses sans pour autant recourir à une loi de finances rectificative. Dans ce contexte, Lekjaa a mis en avant les rapports du Fonds monétaire international (FMI) saluant les efforts consentis par le Royaume en vue de faire face aux répercussions de la crise économique, ainsi que le maintien de la notation souveraine du Maroc par les agences de notation en dépit de l’impact de la crise.

 

Et de soutenir que faire face aux défis économiques vise principalement à préserver la stabilité macro-économique et la souveraineté financière du Maroc, ce qui renforcera l’investissement des marges et contribuera à la poursuite de la gestion publique dans des conditions appropriées.