Plus de 100 dirigeants de pays, représentant plus de 86 % des forêts du monde, se sont engagés mardi à travailler ensemble pour stopper la déforestation et la dégradation des terres d’ici 2030, dans la « déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l’utilisation des terres ».

 

Dans le cadre de l’événement spécial sur « l’action sur les forêts et l’utilisation des terres » du Sommet des leaders mondiaux de la COP26, une alliance sans précédent de gouvernements, d’entreprises, d’acteurs financiers et de leaders non étatiques s’est réunie pour relever les ambitions en matière de forêts et d’utilisation des terres.

 

Selon le Premier ministre britannique, Boris Johnson, les dirigeants ont signé un accord historique pour protéger et restaurer les forêts de la planète.

 

Ces grands écosystèmes foisonnants, « ces cathédrales de la nature », sont les poumons de notre planète, a-t-il souligné, ajoutant que les forêts « sont essentielles à notre survie  » puisqu’elles soutiennent les communautés et absorbent le carbone que « nous rejetons dans l’atmosphère ». Ainsi, 12 pays donateurs se sont engagés à fournir 12 milliards de dollars de financement public pour le climat de 2021 à 2025 dans le cadre d’un nouvel engagement mondial pour le financement des forêts.

 

Cette somme permettra de soutenir les actions menées dans les pays en développement, notamment pour la restauration des terres dégradées, la lutte contre les incendies de forêt et la promotion des droits des peuples autochtones et des communautés locales. En outre, 11 pays et donateurs philanthropes ont promis de verser au moins 1,5 milliard de dollars pour protéger les forêts du bassin du Congo. Cette région abrite la deuxième plus grande forêt tropicale humide du monde, ce qui est d’une importance capitale pour les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique, ainsi que pour le développement durable de la région.

 

Quelque 14 pays se sont également engagés à verser au moins 1,7 milliard de dollars entre 2021 et 2025 pour faire progresser les droits fonciers forestiers des peuples autochtones et des communautés locales et soutenir leur rôle de gardiens des forêts et de la nature, alors qu’au moins 7,2 milliards de dollars de financement du secteur privé ont été mobilisés.