Les Emirats arabes unis ont annoncé dimanche le lancement d’un « visa vert » permettant aux bénéficiaires de résider et travailler dans le pays sans être sponsorisés par leur employeur, une initiative visant à attirer plus d’étrangers « hautement qualifiés » et à stimuler l’économie.

Pour résider aux Emirats, les travailleurs étrangers -qui représentent 90% des 10 millions d’habitants du riche pays du Golfe- se voient normalement octroyer des visas de court terme rattachés à leur employeur, qui devient leur sponsor (garant).

Le « visa vert » permettra aux étrangers de travailler aux Emirats sans sponsor, selon le ministre d’Etat pour le Commerce extérieur, Thani al-Zeyoudi.

Ce nouveau droit de résidence est destiné à « des individus hautement qualifiés, des investisseurs, des hommes d’affaires, des entrepreneurs, ainsi que des élèves exceptionnels et des étudiants en master et doctorat », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse annonçant une flopée d’initiatives pour stimuler l’économie.

Les détenteurs du « visa vert » pourront aussi faire venir leurs parents ainsi que leurs enfants, âgés de moins de 25 ans, a poursuivi le responsable.

La pandémie de la Covid-19 a frappé de plein fouet le tourisme et l’économie des Emirats, déjà en berne en raison de la chute des prix du pétrole.

Le pays avait déjà instauré en 2019 des « résidences en or » de 10 ans pour les riches investisseurs et pour des travailleurs hautement qualifiés, un programme élargi en novembre 2020 aux professionnels mobilisés contre la pandémie.