Dans un environnement tumultueux, marqué par une succession de crises, SM le Roi Mohammed VI est « monté en première ligne, multipliant les initiatives », écrit l’hebdomadaire français Le Point dans un article mis en ligne mercredi.

 

Face à l’impact de la crise sanitaire du Covid-19, notamment sur le secteur du tourisme, un secteur clé pour l’économie nationale, le Maroc, qui “surfait dans une dynamique d’optimisme justifiée par d’impressionnantes réalisations locales relayées par le rayonnement continental d’entreprises et d’investissements marocains”, a travaillé sur un nouveau modèle de développement, aux fins d’être à même de pouvoir relever non seulement les défis conjoncturels, mais aussi les défis structurels posés à lui, relève le média français.

 

“De quoi opérer un changement de logiciel à tous les niveaux au regard des chocs qui n’ont pas manqué de se matérialiser ces trois dernières années”, à leur tête le Covid-19 et une sécheresse inédite, observe le magazine.

 

Dans cette dynamique, le conseil de gouvernement a décidé de proroger la durée d’effet de l’état d’urgence sanitaire, même si, depuis plusieurs semaines, les indicateurs relatifs à la situation épidémiologique du Covid-19 sont au vert et que “le Maroc peut se targuer de figurer parmi les quelque cinq pays africains ayant atteint l’objectif des Nations-unies de vacciner 10 % de la population contre le coronavirus avant fin septembre dernier et 40 % avant la fin de l’année 2021, indique-t-il.

 

Le Royaume s’est attelé à mettre en place une nouvelle charte d’investissement autour de laquelle de nombreux espoirs sont nourris autant sur la croissance que sur l’emploi, note Le Point, précisant que le Maroc œuvre à créer les conditions pour porter la part de l’investissement privé au niveau des deux tiers de l’investissement total à l’horizon 2035.

 

Et de rappeler que dans le cadre de sa “préoccupation prioritaire” du pouvoir d’achat du citoyen, un premier accord a été signé la veille du 1er mai entre le gouvernement, les trois syndicats les plus représentatifs du pays et le patronat marocain, constituant ainsi une “brique de plus”, dans l’édification et le déploiement du nouveau modèle de développement impulsé par le Souverain avec la commission spéciale qu’il a instituée à cet effet.

 

Parallèlement au front économique, et afin de faire face à une vague de sécheresse exceptionnelle, un programme “exceptionnel” de près d’un milliard d’euros a été lancé par SM le Roi Mohammed VI, donnant une ‘’une véritable bouffée d’oxygène‘’ aux agriculteurs et au monde rural, rappelle la publication.

 

Sur le terrain social, note Le Point, le Maroc a choisi de mettre en œuvre un système de protection sociale au profit de tous les Marocains d’ici à 2025 avec quelque 22 millions de Marocains qui devraient d’ici fin 2022 pouvoir bénéficier de l’assurance-maladie, la généralisation des allocations familiales à l’horizon de 2024 et celle de l’indemnité pour perte d’emploi à l’horizon de 2025.

 

Par ailleurs, le média français relève que le Maroc vient de lancer à Rabat le chantier du plus grand centre hospitalier universitaire d’Afrique, faisant savoir que ce projet “d’envergure”, d’une capacité d’accueil de plus de 1000 lits, va mobiliser un investissement d’environ 545 millions d’euros et devrait être bouclé dans un délai de 48 mois.

 

Parallèlement, à Benslimane, le Souverain vient de poser la première pierre de la future méga-usine de fabrication et de mise en seringue de vaccins, un projet mobilisant 500 millions d’euros aux fins de créer au Maroc un “pôle africain d’innovation biopharmaceutique et vaccinale reconnu mondialement” et permettre au Royaume de devenir “un hub régional dans le domaine de la santé”, relève-t-on.

 

Tous ces efforts ont été mis en avant par des institutions internationales de prestige comme la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, dont le directeur Afrique du Nord et Moyen-Orient, Jihad Azour a souligné, récemment dans un entretien au point que le “fait que le pays ait transformé son économie pour la rendre plus connectée aux valeurs mondiales lui a permis de renforcer sa capacité à absorber les chocs”.

 

“Une appréciation qui, au-delà des indicateurs, s’appuie sur la manière dont le Maroc essaie d’anticiper sa résilience en se donnant les moyens de rayonner et d’impulser une coopération tous azimuts dont l’axe Sud-Sud, si chère au Souverain, n’est pas la moindre”, conclut-t-on.