Infomédiaire Afrique – La croissance de l’économie ougandaise devrait s’accélérer pour s’établir à 7% en moyenne par an durant les trois à cinq prochaines années, a estimé la Banque centrale ougandaise (BOU).

 

« Au cours des trois à cinq prochaines années, la croissance pourrait atteindre 7%, si les investissements dans les infrastructures et le secteur pétrolier restent sur la même lancée », explique un rapport de la BOU, relayé lundi par des médias locaux.

 

La banque centrale a indiqué que les investissements dans les infrastructures se maintiendront à un niveau élevé au cours des prochaines années, ce qui aura aussi des retombées positives sur l’activité et les investissements du secteur privé, ajoutant que « toutes les conditions sont réunies pour une expansion économique soutenue ».

 

L’Ouganda a lancé, au cours des dernières années, un vaste programme de construction d’infrastructures, dont deux barrages hydroélectriques, une autoroute, un nouvel aéroport international et un pipeline qui servira à exporter le pétrole brut.

 

La plupart de ces méga-projets sont financés par des lignes de crédit accordées à l’Ouganda par la Chine, qui détient des participations importantes dans les champs pétrolifères du pays.

 

L’Ouganda a découvert, il y a dix ans, des réserves de pétrole estimées à 6 milliards de barils dans l’Ouest du pays, près de la frontière avec la République démocratique du Congo.

 

L’entrée en production de ces gisements a été retardée à plusieurs reprises par des différends d’ordre financier entre le gouvernement et des compagnies pétrolières internationales, dont le groupe français Total et la China National Offshore Oil Company (CNOOC). Le lancement de la production pétrolière est désormais prévu pour 2022.

Rédaction Infomédiaire