Le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) a plongé lundi à son plus bas niveau depuis 1986 sous l’effet d’une pandémie du coronavirus aux lourdes conséquences pour l’économie mondiale.

A l’ouverte des cotations, le brut américain pour livraison en mai, dont c’est le dernier jour de cotation, a chuté d’environ 40,78% à 10,82 dollars après avoir atteint 10,34 dollars quelques minutes plutôt.

Le WTI, qui valait près de 114 dollars en 2011, a subi de plein fouet l’impact du coup d’arrêt brutal de l’activité économique et industrielle mondiale dans la foulée des mesures drastiques de confinement pour endiguer la pandémie du COVID-19. Cette tempête sanitaire sans précédent a anéanti une décennie de croissance de la demande et détruit des millions d’emplois de même qu’elle a plongé dans le désarroi les marchés financiers.

Le pétrole a continué sa dégringolade en raison de la faible demande malgré un récent accord conclu par l’OPEP et les membres alliés il y a une semaine pour réduire l’offre. Depuis le début de l’année, les prix du pétrole ont chuté de plus de 80%, soit 50 dollars le baril, subissant les répercussions de la propagation du coronavirus et l’absence d’un accord entre les pays producteurs.

A l’ouverture des échanges à New York, les indices reculaient, minés par cette nouvelle dégringolade des cours du pétrole et les inquiétudes persistantes sur le coronavirus. Aux Etats-Unis, épicentre mondial de la pandémie, le nombre de contaminations a atteint 761,991 cas et 40,702 décès contre 71,011 rémissions.