Infomédiaire Maroc – Coca-Cola Maroc a présenté, récemment, les résultats de l’étude d’impact socio-économique du Système Coca-Cola au Maroc, composé de The Coca-Cola Export Corporation – Maroc, ainsi que ses partenaires embouteilleurs, à savoir North Africa Bottling Company (NABC) pour la région centre, Atlas Bottling Company (ABC), pour le nord et l’oriental, et la Société des Boissons Gazeuse du Souss (SBGS) pour la région sud.

Menée par le cabinet international Steward Redqueen, l’étude est déployée selon une méthodologie développée par le Prix Nobel d’Economie Wassily Leontief. Démontrant le profond ancrage local du Système Coca-Cola en tant qu’ensemble d’entreprises marocaines, faisant appel à des collaborateurs marocains et à des fournisseurs majoritairement marocains, participant ainsi à l’essor de l’économie nationale.

Approvisionnement local
Ainsi, en termes d’approvisionnement, le Système Coca-Cola achète 66% des matières premières localement. Ce volume équivaut à 1,8 milliard de dirhams en achats auprès de fournisseurs marocains. Par exemple, tout le sucre qui entre dans la fabrication des boissons de l’entreprise est acheté auprès de Cosumar. Cette politique d’approvisionnement local est également appliquées pour les emballages dont 97% du PET, 100% des bouteilles en verre, 100% des canettes, et 43% des bouchons sont achetés localement.

Le Système Coca-Cola fait donc appel à des opérateurs de différents secteurs économiques dans l’agriculture et l’industrie, mais aussi dans les services pour le design des emballages, le conseil, le marketing ou la communication. Cette politique d’approvisionnement permet de créer de la valeur et de générer un grand nombre d’emplois dans l’amont de la chaine de valeur.

Emplois et salaires
Le Système Coca-Cola est par ailleurs un important pourvoyeur d’emplois, puisqu’il emploie directement plus de 3 800 collaborateurs, représentant presque 3% de l’emploi du secteur agroalimentaire marocain. A ces emplois directs viennent s’ajouter 23 600 emplois indirects répartis à part égales entre l’amont et l’aval de la chaine de valeur. Ainsi, Chaque emploi direct dans le Système Coca-Cola en génère 6 autres dans la chaine de valeur. Au total, ce sont 27 400 emplois qui sont générés par les activités du système, équivalent à plus de 0,3% de l’emploi national tous secteurs confondus.

Au-delà du nombre d’emplois directs et indirects, les postes de travail générés dans la chaine de valeur sont rémunérés au-dessus de la moyenne nationale. Le montant global des salaires distribués dans la chaine de valeur est de près de 1,8 milliard de dirham, établissant le salaire moyen au-dessus de 5 000 dirhams mensuels. Cette rémunération est répartie de manière équilibrée dans la chaine de valeur, avec 30 % sur l’amont, 30 % pour le système, et 40% sur l’aval.

Taxes et impôts
Par ailleurs, le Système Coca-Cola et ses partenaires intervenants dans la chaine de valeur contribuent significativement aux recettes fiscales de l’Etat. C’est ainsi 1,35 milliard de dirhams de taxes qui sont payées chaque année par l’ensemble des acteurs, incluant la TVA avec environ 830 millions de dirhams. Sur les près de 500 millions restants, le Système lui-même paye environ 300 millions, dont 180 millions pour la TIC.

Valeur ajoutée globale
Enfin, le Système Coca-Cola, tout au long de sa chaine de valeur, génère 3.5 milliards de dirhams de valeur ajoutée, soit près de 0,4% du PIB du Maroc. Le Système à lui seul produit 922 millions de dirhams de valeur ajoutée, contribuant à hauteur de 4,2% au PIB de l’industrie agroalimentaire du pays. La majeure partie de cette richesse (plus de 50%), est destinée à la rémunération des emplois.

Au-delà des impacts chiffrés
Au-delà de ces impacts quantifiables, le Système a également des impacts qualitatifs sur toute la chaine de valeur. Los fournisseurs, considérés comme des partenaires à part entière, sont soumis à un cahier des charges très strict, aussi bien en termes de qualité des produits, qu’en termes d’excellence des process, certification, responsabilité sociale, impact environnemental. Le respect de ce cahier de charges permet de tirer tout l’amont vers le haut, aidant les fournisseurs à se structurer et à sortir de l’économie informelle.

Ce même constat est valable pour les distributeurs. Le Système les aide ainsi à moderniser leurs points de vente, surtout pour la distribution traditionnelle qui absorbe 88% du volume. Par ailleurs, des sessions de formation pour tous les clients sont régulièrement organisées, avec des approches spécifiques au secteur d’activité de chacun, afin de les aider à optimiser leurs points de ventes respectifs.

Rédaction Infomédiaire