Le chômage et le sous-emploi demeurent en tête des risques pour les affaires dans la région d’Afrique subsaharienne, selon une analyse publiée par le Forum Economique Mondial.

Outre le chômage, la région fait face à d’autres défis comme la gouvernance, les cours des produits énergétiques, les infrastructures et la dette, selon l’analyse, qui note que ces risques s’intensifient sur fond de modeste croissance économique à travers la région.

L’analyse est publiée à la veille du 28ème Forum Economique Mondial sur l’Afrique, qui s’ouvrira mercredi dans la ville du Cap, pour discuter des moyens de permettre à l’Afrique d’exploiter pleinement son potentiel de croissance.

Plus de 1000 dirigeants régionaux et mondiaux issus des milieux politiques, économiques, de la société civile et du monde universitaire se donnent rendez-vous lors de ce conclave de trois jours, qui se tient sous le thème «Créer une croissance inclusive et un avenir partagé dans la Quatrième Révolution Industrielle».

Selon le Forum, les risques aux affaires en Afrique subsaharienne sont aggravés par une croissance démographique rapide qui met des pressions énormes sur le marché de l’emploi.

Le Forum note, par ailleurs, que la question de la gouvernance dans la région suscite un intérêt croissant au moment l’Afrique semble se diriger vers une consolidation de la stabilité politique.

Le continent s’achemine vers un renforcement de la démocratie et de la reddition des comptes, observe le Forum, rappelant que 15 opérations électorales ont eu lieu dans le continent en 2018 et 20 en 2019.

La concentration sur les questions de l’emploi et la gouvernance empêche les leaders du monde des affaires de s’attaquer à d’autres défis aussi importants dont les changements climatiques et la santé, ajoute le Forum, estimant que cette situation freine la croissance économique.

Selon la même source, pas moins de 48 pc du Produit Intérieur Brut de l’Afrique subsaharienne sera vulnérable aux changements climatiques d’ici 2023.