Le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, a été nommé ce mardi président par intérim, pour 90 jours, lors d’une réunion du Parlement algérien, conformément aux dispositions de la Constitution.

Cette nomination par les deux chambres du parlement algérien (Conseil de la Nation et l’Assemblée populaire nationale), qui a pris acte de la déclaration de vacance définitive du poste du président, intervient une semaine après la démission du président Abdelaziz Bouteflika.

En vertu de l’article 102 de la Constitution algérienne, à la démission du chef de l’Etat, le Conseil constitutionnel se réunit « de plein droit », c’est-à-dire de sa propre initiative. Il constate alors, à la majorité de ses membres, « la vacance définitive de la présidence ».

Il communique « immédiatement l’acte de vacance définitive » au Parlement, dont les deux Chambres, l’Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse) et le Conseil de la Nation, se réunissent de « plein droit ». La Constitution ne précise pas qu’un vote doit avoir lieu. C’est le président du Conseil de la Nation, poste actuellement occupé par Abdelkader Bensalah, qui assure alors l’intérim durant une période de 90 jours maximum. Une élection présidentielle doit être organisée au cours de cette période de 90 jours.