Une réunion internationale sur la sécurité de la navigation maritime et aérienne a entamé ses travaux, lundi à Manama, avec la participation de pays arabes et de pays étrangers, dont le Maroc.

Cette rencontre, qui découle de la Conférence ministérielle pour la promotion de la paix et de la sécurité au Moyen-Orient tenue en février dernier à Varsovie, vise à identifier les risques qui guettent la région du Golfe en termes de navigation maritime et aérienne et d’examiner les mécanismes permettant d’établir la sécurité et la stabilité dans cette région.

Cette réunion de deux jours s’assigne également pour objectif de renforcer les capacités et d’unifier les efforts de lutte contre le terrorisme en appuyant la sécurité et la paix dans les États du Golfe et dans les pays impliqués dans la lutte contre le terrorisme.

D’après les organisateurs, ce conclave devrait contribuer à la consolidation de la sécurité et de la stabilité dans la région du Golfe à la lumière des politiques de l’Iran, qui représentent une menace majeure pour la navigation maritime et aérienne.

Cette rencontre intervient suite aux récentes attaques perpétrées contre des installations pétrolières en Arabie saoudite et sur les principales routes maritimes du golfe Persique, en particulier le détroit d’Ormuz, compromettant ainsi la sécurité du transport maritime international et créant un climat d’instabilité dans la région.

D’autre part, cette réunion coïncide avec les manœuvres militaires internationales menées par les Etats-Unis dans la région, décrites par Washington comme « l’exercice maritime le plus complet au monde visant à faire face aux menaces contre la liberté de navigation ».

Au programme de cette rencontre, figure notamment l’examen des initiatives de sécurité visant la lutte contre la prolifération des armes et des mécanismes de non-prolifération, y compris les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies dans ce domaine.

Les participants se pencheront aussi sur les initiatives internationales de non-prolifération des armes nucléaires, les outils d’application des résolutions du Conseil de sécurité visant à empêcher les États d’obtenir des armes de destruction massive, les opérations illégales de transport des armes classiques et la résolution 2231 du Conseil de sécurité qui expirera en 2020.

Le Maroc est représenté à cette réunion par Youssef Belanbo, cadre à la Direction des affaires publiques au ministère de l’Intérieur.