La Commission européenne a publié, jeudi, une nouvelle liste des pays tiers identifiés à haut risque dont le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme présente des carences stratégiques.

Cette mise à jour a été effectuée en tenant compte des évolutions survenues au niveau international depuis 2018, explique la commission européenne dans un communiqué, notant que cette nouvelle liste concorde à présent davantage avec les listes publiées par le Groupe d’action financière (GAFI).

Les pays qui figurent sur cette liste sont les Bahamas, la Barbade, le Botswana, le Cambodge, le Ghana, la Jamaïque, Maurice, la Mongolie, le Myanmar, le Nicaragua, le Panama et le Zimbabwe.

La Commission européenne a en même temps retiré de « sa liste noire » la Bosnie-Herzégovine, l’Éthiopie, le Guyana, la République démocratique populaire lao, Sri Lanka et la Tunisie.

L’exécutif européen a également présenté une nouvelle méthode pour identifier les pays tiers à haut risque « qui font peser une menace significative sur le système financier de l’UE ».

Cette nouvelle méthode, selon la Commission européenne, vise à rendre plus clair et plus transparent le processus d’identification de ces pays tiers.

Les principaux éléments nouveaux de cette méthode concernent l’interaction entre les procédures d’inscription de l’UE et du GAFI sur la liste des pays concernés, un dialogue renforcé avec les pays tiers et une consultation renforcée des experts des États membres, ajoute la même source.