La capacité de production d’électricité de la Côte d’Ivoire a atteint 2.229 MW en 2019, soit une augmentation de 60% depuis 2011, a fait savoir le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.


« Notre capacité de production a augmenté de 60% entre 2011 et 2019 pour atteindre 2229 MW », a indiqué l’officiel ivoirien lors d’une réunion des ministres de l’Energie de six Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la sécurisation des paiements relatifs au commerce de l’énergie en Afrique.


La Côte d’Ivoire, pays exportateur de pétrole, veut doubler sa capacité de production dans les prochaines années. La part des énergies renouvelables, quant à elle, devrait se situer à 42% en 2030 conformément aux engagements du pays par rapport à la COP 21. 


Le pays exporte environ 11% de la production nationale brute d’électricité vers six pays de la CEDEAO notamment le Ghana, le Togo, le Bénin, le Burkina-Faso, Mali et le Libéria.


La Sierra-Léone et la Guinée devraient porter le nombre de ces pays à huit après la mise en service de la ligne d’interconnexion électrique 225 KV Côte d’Ivoire-Libéria-Sierra-Léone–Guinée, prévue en 2020-2021.
Le risque lié au paiement des factures d’énergie reste cependant une barrière majeure aux échanges d’énergie électrique au sein de l’espace CEDEAO, constituant par conséquent un frein au développement d’un marché régional de l’énergie.


Dans ce contexte, le WAPP (Système d’échanges d’énergie électrique Ouest Africain) , a, à la demande de certains Etats membres de la CEDEAO, réuni un groupe de travail auquel la Banque mondiale a accepté de contribuer pour la réalisation d’une étude visant la mise en place d’un système pour la sécurisation des paiements relatifs au commerce de l’énergie électrique