Le ministère de la Justice a procédé, mardi, au lancement officiel de quatre nouveaux services numériques en vue de faciliter l’accès de l’ensemble des citoyens à ses différentes prestations.

Le lancement a eu lieu lors d’une cérémonie présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, à l’Institut Technopolis de Sala Al Jadida, en présence du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi et de la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour.

Ces nouveaux services, développés par la Direction des études, de la coopération et de la modernisation au ministère de la Justice, portent sur quatre volets de l’administration judiciaire, à savoir le casier judiciaire électronique, qui a été développé et renouvelé en fonction des exigences des usagers des tribunaux, et ce à travers la digitalisation du circuit de dépôt de demande et de retrait du document.

Le ministère a également lancé le portail référentiel électronique du personnel judiciaire, qui contient une base de données de tous les avocats, notaires, experts et traducteurs, entre autres, et qui permet aux citoyens et professionnels de justice de bénéficier d’une référence fiable et à jour.

Il s’agit aussi du service du paiement électronique des amendes pour les infractions liées au code de la route, détectées par le radar fixe, qui sera doté de la possibilité de consulter les infractions enregistrées à l’aide de la carte d’identité nationale, ainsi que d’un service de centre d’appels visant à assurer une communication efficace entre les citoyens et tous les acteurs du système judiciaire et ce, en les orientant vers les différents services fournis par le ministère de la Justice.

S’exprimant lors de cette cérémonie, Akhannouch a souligné que ce chantier s’inscrit dans le cadre des priorités de l’action du gouvernement, étant donné que la digitalisation de l’administration constitue un moyen essentiel pour atteindre l’efficacité et la transparence et renforcer la confiance entre l’administration et le citoyen.

Il a fait savoir que l’Exécutif a fait le pari d’opérer une révolution numérique au sein des différentes administrations publiques, ajoutant que « de cette conviction est née l’idée de créer un ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la réforme administrative, dont le but est d’élaborer des plans et des stratégies pour fournir une gamme de services à distance, que ce soit dans les administrations publiques ou dans divers autres secteurs, publics ou privés ».

Pour sa part, Ouahbi a assuré que cette initiative vise la mise en œuvre du projet de « transformation numérique de l’administration », en tant que projet stratégique qui puise son origine dans les Hautes Orientations Royales, appelant à mettre à disposition les moyens technologiques modernes pour diffuser l’information juridique et judiciaire.

Le ministre a fait observer que les différents efforts déployés au cours de ce mandat gouvernemental se sont traduits par la mise en place d’un ensemble de services digitaux à distance, mis à la disposition des justiciables et professionnels de la justice et hébergés sur le site www.mahakim.ma.

Le ministère de la Justice, a-t-il précisé, continue de remplir ses obligations en offrant de nouveaux services visant principalement à permettre aux citoyens de bénéficier de services numériques de bonne qualité.

De son côté,  Mezzour a salué l’excellent niveau de coopération et de coordination qui lie le ministère de la Justice et son département dans le domaine de la transformation numérique, rappelant, dans ce sens, le protocole d’accord signé entre les deux parties en juillet dernier.

Elle a indiqué que les équipes de travail des deux ministères sont en concertation constante pour accélérer l’implémentation des chantiers de transformation numérique, se félicitant, à cet effet, du travail acharné fourni par les différents cadres, fonctionnaires et tous les partenaires et acteurs dans le cadre de ce projet.

Cette cérémonie, qui a vu la projection de quatre capsules vidéo de présentation de ces services, a connu la présence de plusieurs hauts responsables.