Les autorités djiboutiennes ont officiellement lancé le Fonds Souverain de Djibouti (FSD), un nouvel instrument financier dont la création avait été entérinée par un décret le 29 mars.

Créé sous forme d’une société anonyme dont le seul actionnaire est l’État de Djibouti, le Fonds est l’une des principales mesures de la stratégie de développement de la République de Djibouti, « vision 2035 », dont l’objectif est de positionner le pays en tant que hub commercial, logistique, portuaire dans la région.

Le FSD, destiné à recueillir et à placer les profits de tous les établissements publics qui en généreront, doit être doté de près de 2 milliard de dollars d’ici dix ans, selon la presse djiboutienne qui cite des responsables du gouvernement.

Parmi les missions prioritaires du Fonds, figurent notamment l’accélération de la croissance de l’économie du pays, la promotion du secteur privé, la stimulation des investissements et la valorisation du secteur productif public.

Selon le gouvernement, le FSD contribuera également à la création d’une économie forte et diversifiée grâce à la maîtrise des projets nationaux et le rapprochement des exigences du court terme avec celles du long terme.

Un comité interministériel spécial s’est tenu cette semaine sous la présidence du chef de l’Etat, Ismaël Omar Guelleh, en présence des membres du gouvernement et des administrateurs du Fonds. Lors de réunion, le Sénégalais Mamadou Mbaye a été nommé comme directeur général du FSD.