Infomédiaire Maroc – Les projections à l’horizon 2030 estiment que les primo-demandeurs d’emploi continueraient d’augmenter de façon soutenue dans les quinze prochaines années, exerçant ainsi une pression de plus en plus forte sur le marché du travail.

Ce constat figure dans une analyse du Centre Marocain de Conjoncture (CMC), dont la dernière publication mensuelle (N306) ‘’Maroc Conjoncture’’ vient de paraitre, portant sur le thème ‘’la formation et l’emploi : Quels enjeux pour l’investissement ?.

Selon le CMC , les déséquilibres persistants en matière d’emploi se rapportent pour une grande part à la population des jeunes accédant pour la première fois au marché du travail.

La réduction du déficit en matière d’emploi devrait ainsi s’intéresser en priorité, dans le cadre du nouveau modèle de développement, à la situation de la population active accédant pour la première fois au marché du travail, souligne la publication.

La facilitation de l’intégration au marché du travail, l’amélioration de l’employabilité, l’adaptation des formations et l’aide à l’auto-emploi devraient, à l’avenir, constituer la base de toute politique active à l’adresse des primo-demandeurs d’emploi, ajoute le CMC.

Par ailleurs, le mensuel consacre plusieurs axes à diverses thématiques notamment ‘’Les nouvelles tendances protectionnistes : La menace des acquis de la mondialisation’’, ‘‘Dynamique d’investissement au Maroc : Rendement et contribution à la croissance’’,  »Assurance maladie obligatoire : Des avancées mais aussi des obstacles Centres régionaux d’investissement : Quelles voies de réforme ? » et ‘’Centres régionaux d’investissement : Quelles voies de réforme ?’’

Concernant ce dernier axe, la publication relève que l’investissement est un catalyseur de croissance économique et surtout de création d’emploi. Il contribue à la modernisation de l’appareil productif et à la consolidation de la compétitivité des entreprises.

‘‘C’est dans ce sens que s’inscrivent les orientations de la Lettre Royale du 9 janvier 2002 relative à la création des Centres Régionaux d’investissement (CRI). Il s’agit notamment d’encourager l’investissement au niveau régional à travers la simplification des formalités et des procédures liées à l’investissement, l’amélioration du cadre d’accueil des investisseurs et l’aide au dépassement des différentes difficultés rencontrées dans la réalisation des projets d’investissement’’, rappelle le CMC.

‘‘Cependant, le bilan de 15 ans est jugé, par tous les analystes, de faible et le diagnostic effectué par la Cour des Comptes, dans son rapport rendu public en avril 2017, est très clair’’, fait remarquer la publication.

Rédaction Infomédiaire