Le secteur de l’emploi a globalement renoué avec la hausse en 2019 au Maroc, à l’exception dans les activités de l’agriculture, des forêts et de la pêche, générant plus de 10,95 millions postes, en augmentation de 165.000 emplois par rapport à l’année d’avant, a indiqué, mercredi à Casablanca, le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, Mohamed Amkraz. 


Cette dynamique reflète le repli du taux de chômage durant ces trois dernières années, passant de 10,2% en 2017 à 9,2% en 2019, a ajouté Amkraz lors d’une rencontre sur le thème « l’intégration des jeunes dans le marché de l’emploi, réalisations et perspectives », tenue à l’initiative du Centre de recherches juridiques, économiques et sociales « Links ».


Le rythme de création d’emplois a poursuivi son trend haussier avec une création moyenne annuelle d’environ 120 000 postes au cours de cette période, a-t-il soutenu, mettant en avant les orientations stratégiques de la politique gouvernementale en matière du travail qui repose sur une approche basée essentiellement sur l’appui à la création de l’emploi, le renforcement des programmes visant à promouvoir le secteur ou le promotion de la dimension régionale dans ce domaine.


Amkraz a également passé en revue les principales réalisations accomplies l’année écoulée en la matière, dont la poursuite de la mise en œuvre du plan national de la promotion de l’emploi, l’ouverture des commandes publiques devant les coopératives et auto-entrepreneurs et l’élaboration du plan d’action pour développer la formation professionnelle.

Il a fait savoir que son département s’est, aussi, attelé au parachèvement des diagnostics territoriaux, au lancement des programmes régionaux de l’emploi, à l’élaboration d’un système de formation fondamentale au profit des responsables régionaux du secteur, au coup d’envoi du premier programme régional de l’insertion économique des jeunes (Marrakech-Safi) et à la promotion de l’emploi des jeunes dans le milieu rural. 


Depuis son lancement en 2004, le centre « Links », installé à la Faculté de droit d’Ain Chock, s’emploie notamment à développer les relations, les échanges et les consultations entre les milieux professionnels et universitaires, ainsi qu’à promouvoir la recherche appliquée sur des thèmes d’intérêt collectif.