Des taux de réduction « importants » des polluants atmosphériques et une amélioration « perceptible » de la qualité de l’air sont enregistrés au Maroc pendant l’état d’urgence sanitaire marqué essentiellement par la réduction, la limitation du trafic routier et aérien et la revue à la baisse de plusieurs activités industrielles, indique le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement.


En effet, les premiers résultats d’une évaluation préliminaire de la qualité de l’air, élaborée par le Département de l’Environnement et la Direction de la météorologie nationale (DMN), basée sur les données d’une station de la surveillance de la qualité de l’air de la ville de Marrakech et couvrant la période de novembre 2019 jusqu’au 08 avril 2020, ont fait état d’une diminution de 55% pour le dioxyde d’azote (NO2), de 70% pour le monoxyde (CO) et de 67% pour les particules en suspension, indique le département de l’Environnement dans un communiqué.


A cet égard, une évaluation détaillée de la qualité de l’air est lancée par le département de l’Environnement, en collaboration avec la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement et la DMN avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Maroc, ajoute la même source.


Cette évaluation basée sur l’analyse des données des stations de surveillance de la qualité de l’air avant, durant et après l’état d’urgence sanitaire, permettra d’établir une analyse critique, de tirer des enseignements et de formuler des recommandations pour limier la pollution atmosphérique post-crise Covid-19, conclut le communiqué.