Des parlementaires ont mis en avant, mardi à la Chambre des représentants, les efforts de l’Instance nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) et son ouverture sur l’institution législative.

Lors d’une rencontre organisée par la Commission du contrôle des finances publiques, les parlementaires ont souligné l’importance du renforcement de la coopération entre l’Instance et les représentants de la nation, notant que la conjugaison des efforts du parlement, du gouvernement et des acteurs de la société est de nature à contribuer à donner un nouvel élan à la lutte contre la corruption et à l’amélioration des indicateurs y afférents.

Après avoir mis en exergue le rôle de la transition numérique dans la rupture avec des aspects de corruption, les parlementaires ont mis l’accent sur la nécessité de consolider la culture de lutte contre ces pratiques et de promouvoir les valeurs de transparence dans la société, outre l’importance de l’aspect éducatif et de sensibilisation.

Dans ce cadre, le président de l’INPPLC, Mohamed Bachir Rachdi, a indiqué que l’Instance a présenté 34 rapports entre 2019 et 2021, contenant près de 1.000 propositions et recommandations visant la mise en place de nouvelles approches de transparence et de qualité des services publics et d’adoption des législations destinées à la création d’un environnement garantissant la dissuasion et la lutte contre l’impunité.

Il a, par ailleurs, appelé au suivi et au contrôle des résultats des recommandations de l’Instance et au traitement d’autres questions prioritaires, à travers une compatibilité entre la loi de la procédure pénale et les exigences procédurales de lutte contre la corruption, l’ancrage d’une approche législative adéquate pour prévenir l’enrichissement illicite et l’observation des mécanismes efficients pour y remédier, outre la promotion du système de dénonciation des actes de corruption « pour consolider les éléments d’adhésion collective consciente » et la protection des lanceurs d’alerte.