La
stratégie de lutte anti-terroriste du Maroc a été saluée dans le rapport annuel
sur le terrorisme dans le monde publié vendredi par le département d’Etat
américain qui rappelle que « les États-Unis et le Maroc entretiennent une
coopération excellente et de longue date » dans ce domaine. « Le
gouvernement marocain a poursuivi sa stratégie globale de lutte contre le
terrorisme qui comprend des mesures vigilantes de sécurité, une coopération
régionale et internationale et des politiques de lutte contre la
radicalisation », souligne le rapport américain. « En 2018, les forces
de sécurité marocaines, sous la coordination du ministère de l’Intérieur, ont
vigoureusement ciblé et arrêté 71 personnes. Elles ont également démantelé plus
de 20 cellules terroristes qui prévoyaient d’attaquer diverses cibles,
notamment des bâtiments publics, des personnalités et des sites
touristiques », rappelle la même source.
Selon le rapport annuel du Département d’Etat, les forces de l’ordre au Maroc,
notamment le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), « ont mis
à profit la collecte de renseignements, le travail de la police et la
collaboration avec des partenaires internationaux pour mener des opérations de
lutte contre le terrorisme ».
Les membres des forces de sécurité du Maroc ont pris part à une série de
programmes parrainés par les États-Unis en vue d’améliorer les capacités
techniques et d’investigation, notamment les enquêtes financières, l’analyse du
renseignement et la cybersécurité, poursuit la diplomatie américaine.
« La sécurité aux frontières demeure une priorité absolue pour les
autorités marocaines », souligne la même source, se félicitant
particulièrement du travail des autorités aéroportuaires marocaines qui ont
« une excellente capacité de détection des documents frauduleux ».
De même, le département d’Etat a mis en avant la politique de lutte contre
l’extrémisme violent mener par le Royaume, faisant observer que « le Maroc
a mis en place une stratégie globale en faveur de la lutte contre l’extrémisme
violent, qui privilégie le développement économique et humain, outre la lutte
contre la radicalisation et le contrôle de la sphère religieuse ».
Dans ce rapport, le Royaume est cité à la fois comme « un allié majeur
non-OTAN » et un membre actif du Partenariat transsaharien de lutte contre
le terrorisme (TSCTP).
« Le Maroc entretient également une coopération étroite avec ses
partenaires européens – notamment la Belgique, la France et l’Espagne – pour
contrecarrer les menaces terroristes potentielles en Europe »,
indique-t-on, ajoutant que le Royaume co-préside le Forum mondial de lutte
contre le terrorisme, tout en étant un « membre actif » de l’Alliance
mondiale contre Daech.