Intervenant lors d’une réunion de la Commission de justice, de législation et des droits de l’homme à la Chambre des Représentants, consacrée à l’examen de sujets relatifs à la justice, Ouahbi a relevé que cet écart s’explique par le fait que l’université enseigne tout ce qui est théorique, alors que le tribunal se base sur ce qui est concret à travers notamment la jurisprudence.
Dans ce sens, le ministre a estimé que la formation universitaire doit être adaptée au marché du travail, indiquant que l’objectif de la création de l’Institut dédié à la profession d’avocat est d’offrir aux diplômés universitaires la possibilité de recevoir une formation et les bases de la pratique de la profession par des magistrats et des avocats.
Dans cette même veine, le ministre a souligné que parmi les 4.000 candidats retenus au concours d’accès à la profession d’avocat au titre de 2019, 1.500 n’ont pas pu exercer leur profession en raison d’un nombre insuffisant de cabinets d’avocats au Maroc et des coûts élevés d’inscription aux associations des barreaux au Maroc, notant que le ministère a mis deux bâtiments lui appartenant à Casablanca et Fès à la disposition des nouveaux avocats pour servir de cabinets provisoires pour une durée de trois ans.
Et d’ajouter que le nouveau projet de loi modifiant la loi régissant la profession d’avocat comporte un article qui prévoit que le montant de la souscription est fixé par le ministre par arrêté.